Paru le 01/10/2013 | Broché 114 pages
préface Soeuf Elbadawi
Malmémoires
Le nom propre d'un rêve d'espace habitable comme les moments indécis, suspendus d'une langue. Le nom vient de l'inanité notable entre les touffes de ces caricatures - démesure des cicatrices.
On ne sait pas du tout qui disait déjà que la mer, notre mer, ignorait nos souffrances. Une étrange géographie où Xénos demeure Xénos. Alors c'est parce que nous avons trop fermé nos yeux dans l'intimité d'une absence de nous-même que le poète, dans les journées du badamier, prolonge ses délires.
C'est une quête. La quête d'un espace qui refuse de jeter l'ancre. C'est ce pays du poète sans un chez-lui. Les mots empruntés ne pouvant lui servir d'habitat. Et le poème est un désir, désir d'un lieu difficile à atteindre, mais quand bien même espéré comme dans la surdité du vent dans les feuilles du badamier, unique symbole des retours qui poursuivent toute une vie.
Naître sur une île rend forcément idiot !
Saindoune Ben Ali, né aux Comores à la fin des années 60. Poète et critique, il est membre fondateur du collectif Djando la Maandzishi, auteur des Testaments de transhumance et de Feuilles de feux de brousse, aux éditions Komedit et Bilk et Soul à Moroni, Saindoune Ben Ali a cette particularité d'arpenter les rues pour dispenser son savoir ou sa folie.
