Mami Wata la sirène et les peintres populaires de Kinshasa

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 221 pages
Poids : 318 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782747544726

Mami Wata la sirène et les peintres populaires de Kinshasa

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : La bibliothèque d'Africultures

Paru le | Broché 221 pages

Public motivé

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préface Bogumil Jewsiewicki


Quatrième de couverture

La Bibliothèque d' Africultures

Mami Wata la Sirène et les peintres populaires de Kinshasa

Mami Wate, mother water : la mère des eaux, la sirène, la déesse hybride, femme-poisson apparue et vénérée en Afrique au moment de la rencontre entre Blancs colonisateurs et Noirs bientôt colonisés. Certainement d'origine européenne, et aussi indienne pour ses représentations picturales, elle apparaît à ses débuts comme une simple manifestation de l'aliénation coloniale. Elle accédera au statut de déesse de l'empyrée vaudou du golfe de Guinée, nouveau vaudou elle-même, plus moderne, plus puissant, qui en remplace d'autres sur les autels des initiés ghanéens, béninois, nigérians. Objet d'un culte qui se répand bientôt dans toute l'Afrique occidentale et centrale, elle devient la déesse préférée des « femmes libres » des villes africaines post-coloniales, fait l'objet de rites propitiatoires, de magie noire et de sorcellerie, mais est aussi source d'espérance en une vie meilleure. Symbole de ces femmes libres qui effraient et fascinent, elle devient au Congo-Zaire, à l'époque Mobutu et avec la montée du sida, l'un des thèmes dominants de l'art populaire congolais. Le mythe de Mami Wata et son utilisation picturale révèlent une fois encore le talent syncrétique de l'Afrique, ses facultés d'adaptation et de survie.

Biographie

Lucie Touya a 24 ans. Elle a paseé une grande partie de son enfance dans divers pays d'Afrique subsaharienne. Elle prépare un doctorat d'anthropologie de l'Art à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.