Collection(s) : Sciences humaines et sociales
Paru le 08/10/2020 | Broché 101 pages
Public motivé
préface du général Toumany Sangaré
Mandiana
La terre, les hommes
Mandiana, la terre, les hommes est un travail de recherche d'une trentaine d'années sur l'histoire de Mandiana, ses structures traditionnelles, son organisation économique, sociale, politique, administrative et judiciaire.
Il s'agit d'une oeuvre de grande portée à la fois scientifique et historique, puisque les données, de première main, ont été fouillées, vérifiées et comparées pour écarter de l'analyse tous les biais malencontreux.
L'auteur a su distinguer les pratiques qui avaient pour but de sauvegarder et d'enraciner les coutumes établies permettant la stabilité des rapports sociaux et des institutions politiques : « Dans le Wassolon, les Sidibé avaient pour totem le moineau, la perdrix pour les Sangaré, le serpent ou la pie noire pour les Diakité. » Plus loin, il nous apprend que « dans le Mandën, les Keïta avaient pour totem le lion, les Coulibaly, l'hippopotame. À Sakodougou, le serpent noir ou l'oiseau noir était le totem des Sako ».
Kassim Keïta est né en 1946 à Sidikila. Professeur d'histoire à la retraite, il a servi durant plus de trente ans à la direction préfectorale de l'éducation (DPE) à Mandiana, évitant toute mutation pour ne pas interrompre ses activités de collecte de la tradition orale auxquelles il se livrait parallèlement à ses tâches d'encadrement pédagogique. C'est ainsi qu'au cours de ces trente ans d'activité, il a pu capitaliser une riche expérience dans la collecte de la tradition orale du Wassolon et du Mandën.
