Maquettes antiques d'Orient : de l'image d'architecture au symbole

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 295 pages
Poids : 1225 g
Dimensions : 22cm X 28cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7084-1012-1
EAN : 9782708410121

Maquettes antiques d'Orient

de l'image d'architecture au symbole

de

chez Picard

Collection(s) : Antiqua

Paru le | Broché 295 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Les « maquettes architecturales » du Proche-Orient et de la sphère orientale de la Méditerranée préclassiques, improprement dénommées dans la mesure où elles n'émanent pas de l'architecte, sont des objets polyvalents dont la vocation est essentiellement symbolique. Fabriquées dans des matériaux aussi divers que la pierre, l'ivoire, le bois, le bronze - voire l'or ou l'argent selon les sources écrites - et, le plus fréquemment, la terre cuite, elles entretiennent avec l'architecture des relations de fidélité toute relative. Il n'en demeure pas moins que, par rapport aux vestiges architecturaux retrouvés en fouille, leurs détails sont véridiques et leur structure plus ou moins réaliste. Chacune des régions considérées - Iran, Anatolie, bassin syro-mésopotamien, Levant, Chypre, Crète, Grèce et Égypte - marque ces modèles réduits de son empreinte propre. Ainsi l'Égypte et Chypre, où ils sont souvent déposés dans des tombes, les animent de personnages figurés dans des actions de la vie quotidienne rappelant celles du défunt ou en train d'accomplir des rites à l'intention de celui-ci. Au contraire, la Mésopotamie et la Grèce archaïque se contentent de volumes suggestifs auxquels la première adjoint des détails décoratifs de toutes sortes. À l'exception d'un modèle très élaboré où la colonne tient une grande place, comme dans l'habitat, la Crète multiplie la forme de la « hutte primitive », qui abrite parfois une figurine représentant la divinité et qui, au Levant, a son équivalent dans un édicule interprété comme un temple. Cet ouvrage constitue la première somme sur l'ensemble de ce matériel archéologique à la charnière de l'histoire de l'art, des techniques et des religions, objets d'importance apparemment mineure mais qui, de la construction aux mythes, révèlent des aspects très divers des sociétés anciennes des mondes orientaux.

Biographie

Béatrice Muller, qui a enseigné les Lettres classiques, puis soutenu une thèse sur les « maquettes architecturales » du Proche-Orient ancien, publiée à la BAH en 2002, est directeur de recherche émérite au CNRS. Elle a été chargée de cours d'histoire de l'art et d'archéologie du Proche-Orient ancien préclassique à l'université de Poitiers et accréditée à diriger des thèses à l'université de Paris I. Archéologue de terrain en Syrie depuis 1974, membre des missions archéologiques françaises de Meskéné/Emar, Tell Hariri/Mari et, plus secondairement, Ras Shamra/Ugarit, elle participe aux publications de fouilles de ces sites de l'âge du Bronze (IIIe-IIe mill. av. J-C). Ses recherches sur la peinture murale et sur l'insertion du décor dans l'espace construit l'ont conduite à établir des comparaisons avec celle du Bassin égéen ; l'iconographie syro-mésopotamienne, particulièrement celle de l'architecture, est devenue son domaine de prédilection.