Paru le 15/11/2001 | Relié
Tout public
traduit par Roger Depledge
«Quelque part dans un pavillon de banlieue, il se passe de drôles de choses.
C'est là que Marie-Jésus Diaz bricole du vivant avec de l'inanimé. Tout commence par la récolte de quelques bas morceaux du monde, de quelques abattis inertes des choses. Des matériaux manufacturés, neutres, vierges de toute charge poétique liée à la nature. Des bouts de tissu, de grillage ou de tarlatane. Des chutes de calque ou de papier essuie-tout. Allez savoir quoi ?
Telles sont les natures mortes qu'elle se propose d'appeler à la vie.»
Après la photographie de théâtre, le reportage, la réalisation audiovisuelle et l'enseignement, Marie-Jésus Diaz se consacre depuis douze ans à ses recherches personnelles. Trois séries réalisées en studio sont présentées dans ce livre par ordre chronologique :
Matière vivante (1989-1991) ;
Rideau (1994-1996) ;
Journoir (1997-2000).
Max-Henri de Larminat, plasticien et poète, enseigne dans une école d'art.
Il a écrit de nombreux textes sur la photographie, en particulier pour la collection «Révélateur» éditée par le Centre Georges-Pompidou.