Marion Gronier : résidence BMW au Musée Nicéphore Niépce

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 75 pages
Poids : 510 g
Dimensions : 21cm X 26cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-92102-01-7
EAN : 9791092102017

Marion Gronier

résidence BMW au Musée Nicéphore Niépce

de

chez Editions Trocadéro

Paru le | Relié 75 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

«Le regard immobile, souvent hagard, manifeste l'instant du passage de la lucidité à l'abandon, de la transformation d'un objet conscient en un objet égaré, parce que médusé. C'est dans ce non-événement que surgit l'acte photographique. Les corps reconnaissent leur pesanteur quand les visages muets se décomposent dans la lumière d'un studio improvisé.»

François Cheval, extrait de l'introduction


"The often wild, frozen gaze betrays the moment of transition from lucidity to abandonment, of the transformation of a conscious object into a transfixed, lost one. It is this non-event that gives rise to the photographic act. Bodies acknowledge their heaviness as mute faces decompose in the light of an improvised studio."

François Cheval, from the introduction

Biographie

Marion Gronier est la lauréate de la deuxième Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône. Depuis plusieurs années, elle travaille sur la figure humaine et ses masques. Pendant sa résidence, à l'automne 2012, elle a photographié dans leurs loges de fortune des artistes de petits cirques ambulants, retrouvant l'obscurité après les feux éblouissants des projecteurs.

Ces gens appartiennent à un univers où s'opposent et se mêlent misère et splendeur, anonymat et célébrité, répulsion et fascination, ombre et lumière. Ils sont écartelés entre ces deux pôles, basculent de l'un à l'autre. La photographie de Marion Gronier traque l'instant tendu du suspens avant la chute.


Photographer Marion Gronier is the second BMW Residency laureate at the Musée Nicéphore Niépce in Chalon-sur-Saône. For several years she has been working on people's appearance and masked faces. During her residency in the autumn of 2012 she followed performers from small travelling circuses back into their makeshift dressing rooms - their return to obscurity after the glare of the spotlight.

These people belong to a world where squalor and splendor, anonymity and fame, repulsion and fascination, light and shade, all mix and clash. Torn between these extremes, they switch endlessly from one to the other, as Marion Gronier's perceptive eye homes in on the moment of breakdown.