Maroc ordinaire

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 208 pages
Poids : 1402 g
Dimensions : 24cm X 26cm
Date de parution :
EAN : 9782952147231

Maroc ordinaire

de

chez le Bec en l'air

Paru le | Broché sous jaquette 208 pages

Tout public

42.00 Indisponible

préface Thierry Fabre, Abdallah Zrika


Quatrième de couverture

Depuis 1987, Joseph Marando photographie le Maroc avec une attention patiente, élaborant une oeuvre de mémoire, à la fois intime et ouverte aux réalités. Loin des clichés touristiques, rompant avec l'esthétique des souks colorés et des médinas, il laisse place à la vie quotidienne des Marocains : culture de l'olivier dans un village du Moyen Atlas, découverte d'une Casablanca méconnue, rencontre avec les femmes djbelas de Tétouan ou les jeunes exerçant les innombrables petits métiers de Fès...

Car derrière l'histoire individuelle de Joseph Marando - parti à la recherche de ses origines familiales - se dessine peu à peu l'histoire sociale et culturelle du Maroc de la fin du XXe siècle. Dans ce parcours photographique en noir et blanc, ponctué d'extraits des carnets de voyage de Joseph Marando, on croise des silhouettes parfois familières, comme celles des écrivains Paul Bowles ou Mohamed Choukri. Pourtant, c'est bien en tant qu'acteurs d'un Maroc ordinaire qu'ils apparaissent ici, un Maroc que l'on a rarement capté sur une si longue durée, avec autant d'acuité.

Biographie

Né au Maroc, en 1956, d'un père italien et d'une mère marocaine, Joseph Marando vit en haute Provence depuis l'âge de six ans. Photographe, il privilégie une approche sociale et documentaire des questions identitaires (immigration, jeunesse en difficulté, monde du travail...). Après avoir réalisé des reportages à l'étranger pour diverses organisations de l'ONU (Haut commissariat pour les réfugiés, FAO...) et pour des ONG en Afrique, il a recentré sa démarche sur le monde méditerranéen.

Lauréat du prix Léonard de Vinci en 1991, décerné par le ministère des Affaires étrangères, c'est à ce titre qu'il entreprend un important travail photographique autour de ses origines maternelles jusque-là ignorées, dont ce livre est en quelque sorte l'aboutissement. Cette quête le conduit à travers le Maroc, où il retourne chaque année. En parallèle, il poursuit un travail de mémoire sur l'immigration marocaine dans le sud-est de la France. Ses photos font l'objet de publications régulières dans la presse et sont exposées en France et au Maroc.

Aux éditions Le Bec en l'air, Joseph Marando a publié Le Blues du contrôleur (2002). Il a par ailleurs participé à plusieurs oeuvres collectives : Casablanca, fragments d'imaginaire, éditions Le Fennec, Institut français de Casablanca, 1997 ; L'Olivier, le don de la Méditerranée, les éditions du Bottin gourmand, Oliviers and Co, 1999 ; Maroc, médina, médinas, éditions Métamorphoses, 1999.