Paru le 08/10/2014 | Cartonné 122 pages
Tout public
photographies de Jean Ribière
Photographe renommé de l'après-guerre, le père d'Hélène Tabès, Jean Ribière, a séjourné à Marseille dès 1942, réalisant de saisissants clichés de la ville occupée, dernières images avant la tempête des destractions allemandes et des bombardements alliés. À la même époque, le père de Silvie Ariès, né aux Chartreux, se rêvait capitaine au long cours, ce qu'il serait un jour avant de devenir pilote des ports de Marseille. Leurs filles réunissent leurs souvenirs de la cité phocéenne dans ce livre lumineux et gracieusement nostalgique qui déroule les images pas si lointaines d'une ville aux dimensions d'une poignée de villages. On y passe d'une rive à l'autre par le pont transbordeur, un funiculaire grimpe à la Bonne Mère, au vallon des Auffes des grues émaillent le chantier des futurs immeubles. Gouailleur et chaleureux, le peuple de la plus ancienne ville de France prend le visage d'un marin raccommodant ses filets, d'une habile santonnière ou d'une marchande de jujubes... C'est le Marseille de nos pères, à la réputation déjà sulfureuse, mais où il est si heureux de vivre.
Native de Marseille. Silvie Ariès a travaillé comme journaliste pendant 25 ans, notamment comme chef d'agence pour La Provence. Elle se consacre désormais à l'écriture. Au Rouergue, elle est l'auteur des textes du livre Rabanel, consacré au chef arlésien (2011 ).
Jean Ribière. photographe de renom actif dans les années 1940 à 1970, avait créé sa propre agence et vendait ses reportages aux grands titres de presse de l'époque : L'Express, l'Aurore. Match, Keystone, etc. Sa fille Hélène Tabès gère aujourd'hui son oeuvre. Elle a notamment initié la publication du livre Aveyron, le temps de la terre (Éditions du Rouergue, 2012).