Paru le 20/02/2013 | Broché 209 pages
Tout public
Au cours des repas familiaux qu'il affectionnait tant, notre père avait toujours, en fonction de la date du jour, une ou plusieurs anecdotes à nous raconter sur cette deuxième guerre mondiale qu'il a vécue pleinement de bout en bout, dont seize mois comme prisonnier.
Le jeudi 27 décembre 1990, à la question de l'un de nous : « Pourquoi n'écrirais-tu pas tous ces souvenirs ? », il répondit : « Pourquoi pas ? ». Si bien que, plusieurs décennies après la fin de la guerre, cette idée à laquelle il avait déjà pensé se mit à trotter plus régulièrement dans sa tête.
Et finalement, c'est le 13 mars 1992, le jour de son 78ème anniversaire, qu'il se décida à commencer patiemment ce récit à l'aide des carnets sur lesquels il avait minutieusement noté chaque soir « les événements de cette nouvelle période de ma vie, les plus petits faits quotidiens, des choses qui me paraitront peut-être insignifiantes plus tard... mais toutes ces petites histoires réunies ne font-elles pas l'Histoire ? »
Christian, Alain, Pierre et Marie-Christine, ses enfants.
Jean Clastres
(né le 13 mars 1914 à Suc et Sentenac - décédé le 27 mars 2004 à Pamiers)
- Professeur d'allemand à Sorrèze (1935-1937), Billom (1937-1938), Gaillac (1942-1943), Figeac (1943-1955), Pamiers (1956-1976). Professeur honoraire.
- Commandeur des Palmes Académiques. Chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur. Médaille militaire et Croix de guerre 1939-1940. Médaille des blessés. Croix du combattant. Médaille de la Victoire. Chevalier dans l'Ordre national du Mérite.
- Co-fondateur le 16 octobre 1944 de « La Vie Quercynoise », hebdomadaire chrétien et social de Libération, dont il fut le 1er éditorialiste, Jean Clastres a été correspondant de « La Croix du Midi » (édition de l'Ariège), de 1974 à 1996.
- Il a également été Président de l'Association culturelle appaméenne des villes jumelées de Pamiers et Crailsheim (Allemagne).