Paru le 01/01/2010 | Relié 125 pages
Tout public
édition Philippe Daucourt
Bien connu des spécialistes par les édifices remarquables qu'il laisse à Porrentruy et à Belfort notamment, l'architecte Maurice Vallat (1860-1910) compte parmi les constructeurs les plus importants de son temps dans le Jura. Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, lié aux milieux bourgeois, patronaux et catholiques, il entame une carrière brillante, bien que courte, au service des élites de son pays natal.
On lui doit notamment des villas bourgeoises à Porrentruy et à Boncourt (Viatte, Pfister, Burrus), l'église de Bressaucourt, l'usine Condor à Courfaivre, l'Institut Bethlehem à Immensee, dans le canton de Schwytz, et le Grand-Hôtel du Tonneau d'Or à Belfort.
L'oeuvre de Vallat vaut par sa diversité et, surtout, par sa qualité. Habile praticien, il manie avec brio tant les matériaux que les styles architecturaux, avec une prédilection marquée pour l'éclectisme pittoresque, alors très en vogue en France. Vallat laisse une oeuvre remarquable, à mi-chemin entre académisme et rationalisme, entre régionalisme et Art Nouveau. Grâce au présent ouvrage, elle est enfin présentée dans son ensemble et contextualisée, un siècle après la disparition de l'architecte.
Philippe Daucourt est urbaniste et architecte, et historien de ces deux disciplines (docteur ès sciences de l'EPFL). Après avoir été urbaniste au Service de l'aménagement du territoire de l'Etat de Vaud, puis responsable de la planification à l'Etat de Genève, il est depuis 2008 chef du service de l'urbanisme et de l'architecture de la ville de Pully.
Nicolas Jacot, né en 1981 à La Chaux-de-Fonds, est licencié en histoire de l'art à l'Université de Lausanne, ville dans laquelle il vit actuellement. Ses intérêts pour l'architecture 1900 et pour l'Arc jurassien l'ont amené à découvrir l'architecte bruntrutain Maurice Vallat, auquel il a consacré son mémoire de licence. C'est ce travail, sous une forme remaniée, qui est ici publié.
Dave Lüthi est professeur assistant en Histoire de l'architecture et du patrimoine à l'Université de Lausanne. Il a consacré sa thèse de doctorat interdisciplinaire à l'étude de l'architecture médicale vaudoise. Il travaille actuellement sur des thématiques telles que les monuments funéraires sous l'Ancien régime, l'architecture et l'urbanisme à Lausanne, les rapports architecturaux entre l'Allemagne et la Suisse romande avant la Première Guerre mondiale et l'histoire de la restauration des monuments historiques en Suisse au XXe siècle.
Docteure ès sciences de l'EPFL en histoire de l'architecture, Nadja Maillard adopte dans ses travaux une approche qui associe les méthodes développées par l'histoire et l'anthropologie qu'elle complète par les enseignements d'autres domaines d'expression, tels que la littérature ou les arts plastiques. Responsable de nombreux ouvrages consacrés à différents « territoires » de l'architecture, elle dirige depuis 1990 le bureau de recherches ConstruireetHabiter.
