Max Jacob au grand quartier général Nollet : un nouveau Bateau lavoir

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 102 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-913896-55-0
EAN : 9782913896550

Max Jacob au grand quartier général Nollet

un nouveau Bateau lavoir

de

chez Al Manar

Collection(s) : Approches et rencontres

Paru le | Broché 102 pages

Public motivé

18.00 Indisponible

dessins de Judith Rothchild


Quatrième de couverture

A la fin des années 20, Max Jacob s'installe à l'Hôtel Nollet pour garder sa liberté et jouir à sa guise d'un Paris qu'il n'a jamais perdu de vue, même au plus profond de sa retraite de Saint-Benoît-sur-Loire. Bien que l'établissement, plus que modeste, prenne des allures de Nouveau Bateau Lavoir, ce sont encore et toujours des années de misère qui préparent à la retraite définitive. La volumineuse correspondance du poète, connue ou inédite, nous livre un Max Jacob magnifique et tragique, qui, tel l'acrobate, danse sur un fil et fait le grand écart entre sa soif de reconnaissance en ce monde et son intelligence de la grandeur de ce qui l'attend dans l'autre, auquel il croit plus que jamais. Il connaît la faim, mais va sans joie dans le monde où seule l'élite sociale est reçue. Il crée, voyage, donne des conférences, pleure, réconforte, écoute, stimule, s'entremet, se fâche et pardonne... Le lecteur sort de ce feu d'artifice avec une peinture magistrale de ce que pouvaient être les années 30 pour un artiste surdoué et une plus grande connaissance d'un poète qui, tout en étant toujours à l'avant-garde, est demeuré un marginal afin de rester libre.

Les années Nollet (1929-1934), dernier long séjour du poète à Paris, précèdent la retraite définitive à Saint-Benoît-sur-Loire, interrompue par la barbarie nazie. Chrétien depuis sa vision de 1909 puis par son baptême, Cyprien Max Jacob, dont les intuitions spirituelles préfigurent le Concile Vatican II, malgré sa vie exemplaire et édifiante, et toutes ses relations, meurt en déportation au camp de Drancy en mars 1944. Le monde perdit un des précurseurs de la poésie moderne et l'Église romaine un écrivain aussi talentueux que délibérément méconnu.