Paru le 04/04/2016 | Broché 272 pages
Public motivé
préface d'Alain Bergala
Depuis la fin de la guerre civile libanaise en 1991, le cinéma libanais décline sous toutes ses formes la mélancolie d'une génération dont les personnages étrangers au monde comme à eux-mêmes, font face à la répétition des violences, la séparation, le deuil ou l'exil. Ils traînent leur mal-être dans une ville en éternel chantier et où les morts tels des fantômes réapparaissent d'entre les ruines. Entre un monde qui s'effondre et un passé qui s'efface, la mélancolie habite ces films dont les récits fragmentés et éclatés ne s'achèvent jamais. Avec Borhane Alaouié, Jocelyne Saab, Mohammad Soueid, Ghassan Salhab, Danielle Arbid, Michel Kammoun, Joanna Hadjithomas et Khalil Joreige, Waël Noureddine, Nigol Bezgian, Christophe Karabache, un nouveau cinéma s'est inventé.
Dima El-Horr est cinéaste. Elle a réalisé plusieurs court-métrages et est l'auteur d'un premier long-métrage, Chaque jour est une fête. Docteur en études cinématographiques et ancienne élève de l'Art Institute of Chicago, elle a enseigné plusieurs années le cinéma à LAU (Lebanese American University).