Mémoire arménienne : photographies du camp de réfugiés d'Alep : 1922-1936

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 127 pages
Poids : 1016 g
Dimensions : 29cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-9953-455-06-8
EAN : 9789953455068

Mémoire arménienne

photographies du camp de réfugiés d'Alep
1922-1936

de

chez Presses de l'Université Saint-Joseph

Paru le | Relié sous jaquette 127 pages

Tout public

18.00 Indisponible

édité et avant-propos par Lévon Nordiguian


Quatrième de couverture

Vartan Dérounian (1888-1954) est l'un des plus grands photographes arméniens du Proche-Orient de l'entre-deux-guerres. Ses albums d'inspiration orientaliste consacrés aux paysages et monuments archéologiques d'Antioche et d'Alexandrette ou à la vie dans la steppe syrienne l'ont tôt rendu célèbre. Il n'en a pas pour autant ignoré ses attaches arméniennes. Les 72 photographies reproduites dans cet album sont une sorte de reportage sur le vif qui s'étale sur une bonne quinzaine d'années. Chacune d'entre elles conte à sa manière une histoire, l'histoire de ces réfugiés arméniens arrivés en Syrie au début des années 1920, comme par miracle. L'intensité émotionnelle qui s'en dégage, liée à une parfaite maîtrise de l'art de la photographie, en font une oeuvre de grande portée humaniste. Son reportage présente le camp de réfugiés d'Alep, de la misère noire des débuts jusqu'à la construction de nouveaux quartiers, mettant en scène le quotidien d'une humanité déracinée qui travaille à sa réinsertion dans une société dont elle ne connaît pas encore la langue, conservant néanmoins son héritage ancestral.

À travers ce travail, d'un dépouillement saisissant, Vartan Dérounian s'emploie en toute conscience à inscrire dans le temps ce lieu de mémoire, dont il se fait le grand passeur.

Il n'était que temps de rendre l'hommage qu'il mérite à Vartan Dérounian, grâce auquel nombreux seront les lecteurs, en particulier parmi les plus jeunes, à découvrir les lieux fondateurs de leurs familles.

Deux spécialistes de l'histoire du génocide et des réfugiés arméniens, Raymond Kévorkian et Vahé Tachjian, et un fin connaisseur d'Alep, Jean-Claude David, situent le contexte dans lequel ont vécu ces réfugiés.