Collection(s) : Les cahiers de la FACIM
Paru le 11/04/2002 | Broché 97 pages
Etudiants
Sur la couverture de mes livres, il y a mon nom, mais ce sont les voix de mes camarades qu'il faut entendre." Cette phrase, que Mario Rigoni Stern prononce dans un murmure sans appel, le regard embrassant loin le plateau d'Asagio, dit à elle seule l'univers de l'écrivain. Un univers où règnent l'humilité et l'humanité. Des termes trop souvent galvaudés que son œuvre entière, de phrase en phrase, réinvente.
Martine Laval, Télérama
Mario Rigoni Stern naît en 1921 à Asagio, au centre d'un haut plateau de Vénétie au nord de Vicence où se déroulent, de 1916 à 1918, des combats acharnés. En 1938, à 17 ans, Mario intègre l'Ecole militaire d'alpinisme d'Aoste. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à toutes les campagnes militaires : France (juin 1940), Grèce, dans les montagnes albanaises (octobre 1940-avril 1941) et Russie (janvier 1942-printemps 1943). Après l'armistice signé par l'Italie avec les alliés le 8 septembre 1943, Rigoni Stern est emprisonné par les Allemands. Il réussit à s'évader et rentre chez lui en mai 1945. Après la guerre, Mario Rigoni Stern parvient à trouver un emploi au cadastre d'Asagio qu'il occupera jusqu'en 1969. Entre-temps, il épousera Anna et aura trois fils. Désormais, Mario se consacre à l'écriture tout en continuant à skier, à cultiver son potager et à soigner ses abeilles.