Paru le 28/11/2011 | Broché 327 pages
Tout public
manuscrit revu et complété par Thierry Remuzon
La « Mémoire de Vertolaye » propose un voyage qui conduit des époques les plus reculées - où l'histoire de Vertolaye se perd dans la nuit des temps - jusqu aux années 1960.
Le lecteur découvrira d'abord différents aspects de la vie locale sous l'Ancien Régime : les différents fiefs hérités de l'époque médiévale et leurs possesseurs jusqu'en 1789, la paroisse - cadre incontournable de la société - les notables, les activités des chefs de famille, quelques événements marquants dont les archives ont conservé le souvenir, etc.
Après la Révolution, l'amélioration des conditions économiques accompagne la modernisation de la commune. Ici comme ailleurs, cette lente évolution se fait plus sensible entre 1870 et 1914, époque notamment marquée par le développement de l'enseignement public, mais aussi par des tensions à la fois politiques et religieuses. Dans le même temps, l'industrie prend progressivement de l'importance sur les rives du ruisseau de Vertolaye, offrant de nouveaux emplois à une population encore largement occupée par une agriculture traditionnelle omniprésente.
Après le premier conflit mondial, les décennies 1930 et 1940 sont largement traitées sous la forme de coups de projecteurs issus des souvenirs personnels de l'auteur, l'influence de l'implantation et du développement des activités de l'UCLAF faisant naturellement l'objet de développements spécifiques.
Plus particulièrement destiné aux habitants de Vertolaye qui y découvriront de nombreux aspects de l'histoire de leur commune, l'ouvrage s adresse aussi à tous ceux qui, amoureux du passé, s'intéressent à ce coin d'Auvergne ou qui comptent des ascendants dans les familles qui y vivaient jadis.
Pierre-Lucien Pouzet (1921-2006), issu d'une famille ancrée aux confins du Livradois et du Forez, auitte la région dès 1933 pour poursuivre ses études à Lyon. Ingénieur diplômé de l'École Nationale des Arts et Métiers de Cluny, en 1941, il s'engage, deux ans plus tard, dans la Résistance pour échapper au service du travail obligatoire (S.T.O.), et participe aux combats qui, des maquis auvergnats aux forêts allemandes, aboutiront à la Libération. Un moment affecté au Gouvernement Militaire de la Zone d'Occupation dans le sud de l'Allemagne, il rentre en France en 1947. Il reprend alors une activité professionnelle qui le conduit à exercer des fonctions de directeur technique dans l'industrie, notamment, à partir de 1966, au sein de la société Paris-Rhône, à Lyon. Arrivé à l'âge de la retraite, il consacre ses loisirs à l'histoire de sa région natale et à la généalogie des familles de Vertolaye et des environs. Il oeuvre également dans le domaine associatif et comme historien de la Fondation de l'Automobile Marius Berliet.
C'est son cousin et ami, Thierry Remuzon, qui accompagnera jusqu'à sa publication le projet de « Mémoire de Vertolaye » qui lui tenait particulièrement à coeur.
