Mémoires en jeu = Memories at stake, n° 2. Le fils de Saul : dernier film sur Auschwitz-Birkenau ?. Son of Saul : the last movie about Auschwitz-Birkenau ?

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 129 pages
Poids : 590 g
Dimensions : 21cm X 28cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84174-771-9
EAN : 9782841747719

Le fils de Saul

dernier film sur Auschwitz-Birkenau ?

chez Kimé

Serie : Mémoires en jeu = Memories at stake. Vol 2

Paru le | Broché 129 pages

Public motivé

Revue
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Quatrième de couverture

Tourisme mémoriel : la face sombre de la terre ?

On a déjà constaté l'étonnant développement à la fois social et culturel du, ainsi nommé en anglais, Dark tourism. Des centaines de milliers de « touristes » sillonnent la terre pour visiter des lieux de terreur politique, de combats mémorables, de souffrances toujours. Cela fait longtemps que le camp-musée d'Auschwitz-Birkenau a dépassé le million de visiteurs annuel, mais l'île de Gorée au Sénégal, le bagne de Port-Arthur en Tasmanie ou le musée de l'Holocauste à Washington n'ont rien, mutatis mutandis, à lui envier. De l'Asie à l'Afrique du Sud, via le Rwanda, de la Pologne à l'Argentine ou à Nankin, les lieux sont innombrables. S'agit-il là d'un exotisme du passé dont les scénographies mémorielles nous procurent une illusion de proximité ? Le terme de « tourisme » - qui vient de l'anglais où il n'a pas la même résonnance qu'en français - ne réduit-il pas des intentions et des pratiques multiples et complexes de groupes ou d'individus ?


Dark tourism : the dark side of the earth ?

It has become increasingly apparent that so-called « Dark Tourism » has been on the rise, socially and culturally, for the past few years. Hundreds of thousands of « tourists » are travelling across the planet to visit sites of either political terror or of memorable battles, always associated with human suffering. For a while now, the Auschwitz-Birkenau camp-museum has been the destination for more than a million visitors per year ; however, Goree Island in Senegal, the Port-Arthur penal colony in Tasmania or the Holocaust Museum in Washington continue, mutatis mutandis, to attract similarly high numbers. From Asia to South Africa via Rwanda, from Poland to Buenos-Aires or Nanking, there is a plethora of such sites. Does this phenomenon reflect the exotic allure of the past, one to which the memorial scenography produces an illusion of proximity ? Does the word « tourism » reduce the complexity of the numerous motivations and practices of groups or individuals who visit memorial and historical sites ?