Collection(s) : Cardinales
Paru le 25/04/2012 | Broché 241 pages
poèmes traduits et commentés par Antoine de Vial
Certes, la vie d'Emily Dickinson, par ses choix, ses amours et sa réclusion, fascine ses biographes, inspire maintes analyses, alimente des fictions, mais, se définissant toujours comme poète, elle demande à être jugée - d'abord - par ...des poètes.
Par leur densité, ses poèmes ressemblent parfois à des épitaphes :
Le sang est plus voyant que le souffle, Mais ne saurait danser aussi bien (1558/Franklin).
Sang et souffle ! sans devenir un vampire, n'est-ce pas ce dont un traducteur aura toujours plus besoin ? Jugez-en - ici - par vous-même.
Antoine de Vial, poète, romancier, a publié chez Orizons, Debout près de la mer, en 2009, Debout près de la mer, en 2009 que la prestigieuse revue Europe a comparé, par le style et le souffle, au meilleur John Cooper Powys. Avec cette traduction d'Emily Dickinson, Menus abîmes (2012) à laquelle il a consacré plusieurs années de travail, il donne, chez le même éditeur, Obéir à Gavrinis (2012).