Collection(s) : Littératures comparées
Paru le 18/12/2008 | Broché 472 pages
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Merlin, l'enchanteur romantique
Tout est fascinant chez Merlin. Il est le fils du diable, mais oeuvre pour Dieu en assistant le roi Arthur. On peut l'apercevoir sous les traits d'un enfant, d'un cerf, d'un homme sauvage. Il connaît l'avenir, mais la fée Viviane peut le berner. Il est enfermé dans une tombe, mais vit encore éternellement. Le Moyen Âge a sans doute inventé un des plus beaux mythes de notre littérature.
Et curieusement, après trois siècles d'absence, il réapparaît tout au début du XIXème siècle, comme s'il était sorti de sa prison. Merlin a marqué l'imaginaire du siècle romantique. Des poètes aussi illustres que Goethe, Heinrich Heine, Apollinaire, Edgar Quinet, Jean Lorrain, Alfred Tennyson, Walter Scott, William Wordsworth et même Mark Twain ont consacré leur talent à la figure de l'enchanteur breton. Certains se sont d'ailleurs identifiés à ce personnage mystérieux issu d'un passé lointain. Comment peut-on expliquer un tel renouveau ? L'ampleur de cette renaissance littéraire peut-elle s'apparenter à la constitution d'un mythe du romantisme européen ?
Nicolas Koberich a écrit sa thèse de doctorat sous la codirection de Messieurs Pierre Citti et de Jürgen Wertheimer. Il est membre du Centre d'études romantiques et dix-neuviémistes à l'université Paul Valéry et du Centre de recherche « Langues et cultures européennes » à l'université Lumière à Lyon. Ses recherches portent sur la relation entre mythe et littérature. Il enseigne actuellement dans le secondaire.