Collection(s) : Carnets
Paru le 03/04/2002 | Relié 125 pages
Tout public
Nous découvrons une Chine authentique à travers les aquarelles de Fu Ji Tsang où transparaissent émotion et authenticité. Dans un récit presque autobiographique, ponctué par les textes des lettrés d'antan, l'artiste nous conte le pays qui est le sien et nous dévoile une Chine très intime. Il nous entraîne du nord au sud, de Pékin à Xian ou Zhouzhuang, la Venise chinoise. A la rencontre des joueurs de cerf-volant, devant le tombeau des Ming, au cœur des marchés, en compagnie des joueurs d'échec ou des marchands ambulants, la Chine de Fu Ji Tsang est celle des gratte ciel des grandes métropoles mais c'est surtout une Chine, plus douce et plus pastel de la campagne colorée par les fleurs de prunier et les champs en terrasses où résonne la musique d'un vieillard faisant chanter son Ehru.
Fu Ji Tsang est né en 1958 à Pékin. Il y étudie les beaux-arts avant d'aller à Hong Kong puis en France. Diplômé de l'Ecole Nationale d'Art Décoratif de Nice, il s'installe définitivement à Nice et expose régulièrement dans les galeries et les musées en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Nourri par les grands classiques en art comme en littérature, il réussit à conserver un langage pictural qui lui est propre. Par un savant dosage, il allie ses deux cultures en un mariage plein de charme, de délicatesse, mais aussi de force et d'énergie. Ses oeuvres sont une synthèse entre l'Orient et l'Occident associant aquarelle, encre de Chine, calligraphie et peinture occidentale. Ses œuvres sont également éditées en lithographies et sérigraphies d'art.
