Mes missions en Sibérie. Confession d'un prêtre devant l'Eglise

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 255 pages
Poids : 322 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-204-09373-6
EAN : 9782204093736

Mes missions en Sibérie

de

chez Cerf

Collection(s) : L'histoire à vif

Paru le | Broché 255 pages

Tout public

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traduit du russe par Pierre Pascal et Michel Evdokimov | introduction de Michel Evdokimov


Quatrième de couverture

En 1950 paraissaient, aux Éditions du Cerf, Mes missions en Sibérie, de l'archimandrite Spiridon, un livre qui « enchanta » le grand slavisant Pierre Pascal. La traduction qu'il en fit eut un grand retentissement. Aujourd'hui, cette traduction est complétée par la Confession d'un prêtre devant l'Église, qui n'a été que tout récemment tirée de l'oubli.

L'oeuvre, profondément humaine, imprégnée d'esprit évangélique, se lit comme un roman. Elle décrit la trajectoire d'un homme pétri de bonté et d'amour, évoluant au sortir de l'enfance dans le monde pittoresque de bagnards, de criminels, que sa douceur amène peu à peu au repentir. En toile de fond, une Histoire qui balbutie. Les mouvements prérévolutionnaires de 1905 laissent pressentir les derniers feux de l'empire et l'éclatement de la Première Guerre mondiale devient la source des tourments intérieurs et de la révolte du moine Spiridon contre les puissants de ce monde en politique comme dans l'Église. Ces événements marquent la rupture avec le monde ancien, qui n'a pas su mettre en pratique le Sermon sur la Montagne et répandre son message de paix et d'amour.

L'auteur de cette Confession ne se départ jamais de son humilité et sait se reconnaître pécheur. À l'instar d'un saint François d'Assise et de bien d'autres saints qui ont eu maille à partir avec des autorités peu favorables à leur souffle prophétique, authentiquement chrétien, qui bousculait les habitudes acquises, il garde un amour indéfectible pour l'Église, malgré ses turpitudes. Même si cette voix n'échappe pas au reproche de tenir insuffisamment compte de la lourdeur de la pâte humaine, des pesanteurs de l'histoire, du poids du péché qui accable les âmes, elle est aujourd'hui indispensable dans son rappel de « l'unique nécessaire ». Le saint patriarche Tikhon prit connaissance de cette Confession adressée au « Très Saint Concile local de toutes les Russies » (1917) mais, dans sa sagesse, jugea préférable de ne pas la rendre publique. Le brûlot était trop fort, les esprits n'étaient pas préparés à l'apprécier à sa juste valeur.