Collection(s) : Sciences sociales
Paru le 09/02/2023 | Broché 268 pages
Public motivé
« La crise pandémique constitue un "trauma" historique qui rend visibles toutes les limites et les angoisses qui, dans les frontières de plus en plus étroites du bien-être occidental, ont longtemps été dissimulées et niées dans l'autoreprésentation maniaque de la toute-puissance de notre hypermodernité. Cette situation extrême, comme les autres moments extrêmes qui ont marqué l'histoire de l'humanité, agit comme une loupe sur l'être humain et sur le monde que, activement et passivement, nous avons contribué à construire. »
La société existe dans la mesure où il y a une sociabilité qui fonde les interactions, qu'elles soient déclinées sur une base consensuelle ou conflictuelle. Les interactions forment une unité temporelle ou permanente et, par conséquent, la société est constituée sous une certaine forme et existe précisément parce qu'elle a cette forme. Dans le passage de la société moderne à la société post-moderne, l'augmentation de ces groupes a été évidente et, par conséquent, les innombrables intersections dans lesquelles un individu peut se retrouver se sont multipliées (du syndicat au parti, de la grande usine au travail à distance, jusqu'aux pratiques de sociabilité virtuelle qui ne nécessitent pas la co-présence physique des acteurs).
Alessandro Arienzo est professeur d'histoire des doctrines politiques de l'Université Federico II, Naples.
Carlo Colloca est professeur de sociologie de l'environnement et du territoire de l'Université de Catane.
Rosario D'Agata est professeur de statistiques de l'Université de Catane.
Fabienne Martin-Juchat est professeure de sciences de l'information et de la communication de l'Université Grenoble Alpes, spécialiste de l'anthropologie des émotions.
Stefania Mazzone est professeure d'histoire des doctrines politiques de l'Université de Catane.
Thierry Ménissier est professeur de philosophie politique de l'Université Grenoble Alpes.
