Serie : Méthode !. Vol 15
Paru le 02/06/2009 | Broché 190 pages
Public motivé
B. Bonhomme, S. Martin, J. Moulin : Avec les poèmes de Bernard Vargaftig, l'énigme du vivant. I. Témoignages et textes de création Bernard Vargaftig : Tant de lumière dans le péril. Franco Loi [Milan] : Certi intelletuali hanno una strana idea della poesia. François Poulain [Éditions Collodion] : Pourquoi éditer Bernard Vargaftig ? Christian Hubin : Où chanceler. Claire Cuenot : À Bernard. II. Le langage du poème comme paysage Arnaud Beaujeu [Université de Nice - Sophia Antipolis] : Vers une mystique du mouvement : paysage(s) de la chute et de l'élan dans Comme respirer. Régis Lefort [Université d'Aix-Marseille (IUFM)] : Ramasser un caillou, toucher le déferlement d'un feuillage, le silence, le souffle, le même. Éric Dazzan [Université de Bordeaux] : L'espace de l'apparaître dans l'oeuvre de Bernard Vargaftig : entre mots, souvenirs et silence. Jacques Moulin [IPAG, Université de Franche-Comté] : Le voyage à Ornans. III. Images, intervalles, espaces et formes du temps Béatrice & Bérénice Bonhomme [Université de Nice - Sophia Antipolis] : Colinmaillard de l'intervalle avec l'oeuvre de Bernard Vargaftig. Philippe Grosos [Université de Lausanne] : La collusion des temps dans la prose de Bernard Vargaftig. Pascal Maillard [POLART, Université Marc Bloch - Strasbourg] : Le poème, l'image, le silence avec Bernard Vargaftig. Marc-André Brouillette [Université Concordia - Montréal] : Inscriptions de la parole dans la prose de Bernard Vargaftig. IV. Entre murmure et cri Lionel Verdier [Université Jean Moulin - Lyon 3] : «Presque autre chose qu'un murmure» : Bernard Vargaftig, vers le féminin du féminin. Jacqueline Michel [Haïfa] : Bernard Vargaftig : écrire le cri. V. L'Énigme du vivant Philippe Païni [Marseille] : Avec Bernard Vargaftig, le poème parle de la vie. Serge Martin [Université de Caen Basse-Normandie] : Le poème : l'appel. Laurent Mourey [Strasbourg] : Bernard Vargaftig, l'exactitude du poème. VI. Le Poieien et l'ontos Michaël Bishop [Université Dalhousie, Canada] : Bernard Vargaftig : dire le non-savoir, pourquoi et comment. Antonio Dominguez Rey [UNED, Madrid] : Le poème qui se (r)écrit sens dessus dessous. Gisèle Sapiro [CNRS-CSE, Paris] : Identité et mémoire dans l'oeuvre de Bernard Vargaftig.
Bernard Vargaftig né en 1934, est, de livre en livre depuis le milieu des années 60, l'auteur d'une oeuvre importante, qui a une place singulière dans le paysage poétique de ces dernières décennies. Chaque livre y est un poème qui travaille jusque dans l'infime détail vers et proses, du titre au sommaire, de la composition d'ensemble aux syllabes et silences. L'ensemble de l'oeuvre fait un poème continu de l'écrire et du vivre. De l'espace à la vitesse, de l'oubli à la mémoire, de la nudité au dénuement, de la chute au tremblement, de l'effacement à la durée, l'enfance y est toujours un devenir en mouvement, l'amour un renversement inouï, l'histoire un infini récitatif de vivants. Le poème produit un incessant vertige et un questionnement continuel.