Rayon Villes, milieu urbain
Métro marxisme : un conte marxiste de la ville

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 346 pages
Poids : 509 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-940426-34-8
EAN : 9782940426348

Métro marxisme

un conte marxiste de la ville


Paru le
Broché 346 pages
traduit de l'anglais par Julien Guazzini
préface de Xavier Boissel
Public motivé

Les libraires en parlent

« ...Dans la série je voudrais pouvoir tout lire mais je n'y arrive pas. Petit retour en arrière. »
Ne fuyez pas et rassurons immédiatement la lectrice ou le lecteur, ce livre est fait pour tout le monde et je vais tenter de vous convaincre en quelques lignes, car il s'attache à ce que les gens du marketing ont très efficacement détourné, « l'expérience » de la ville, c'est à dire ce que l'on éprouve et ce que l'on ressent chaque jour dans notre vie citadine et particulièrement du point de vue matériel. Andy Merrifield n'élude évidemment pas (bien au contraire) les dynamiques capitalistes qui transforment les espaces urbains (gentrification, ségrégation sociale, politiques urbaines, etc.) combinées aux conflits et aux luttes qui lui sont associées. Mais ce qui fait vraiment la force de ce livre est que notre auteur, pour étayer son propos merveilleusement pédagogique, va nous proposer un voyage dans le temps, dans l'espace et dans la pensée urbaine. En mobilisant des textes de Marx, d'Engels, de David Harvey, de Walter Benjamin, d'Henri Lefebvre, de Guy Debord, de Manuel Castells et de Marshall Berman (ce dernier est une magnifique découverte pour ce qui me concerne), Andy Merrifield non seulement nous offre un corpus qui nous aide à mieux comprendre et penser la ville, mais surtout comme le dit très bien Xavier Boissel dans sa préface : une ouverture réelle de « perspectives pour notre émancipation future ». J'ajouterai un petit mot de conclusion. En ces temps de courant de pensées (et d'actions pour certaines et certains) sur l'option sécessionniste ou d'exode urbain voire de post-urbain, (réflexion réellement intéressantes et légitimes), Andy Merrifield nous montre d'une certaine façon que l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs et que la ville est encore le lieu des conflits liés à la propriété, à l'exploitation et donc à la contestation, et à la résistance : en clair à l'émancipation en marche.
Une lecture formidable qui, pour ma part, m'a redonné l'envie de retourner vers Debord et Benjamin, pour vous dire si c'est un bon livre.

Quatrième de couverture

Métromarxisme s'attache à l'expérience de la ville, et plus précisément à la relation tumultueuse qu'elle entretient avec la critique sociale : de Marx et Engels à David Harvey et Marshall Berman, en passant par Walter Benjamin, Henri Lefebvre, Guy Debord ou Manuel Castels, c'est à une flânerie ou une déambulation métropolitaines qui interrogent le capitalisme que nous convie l'ouvrage d'Andy Merrifield. Construit à partir de chapitres monographiques et biographiques évoquant chacune de ces figures, Métromarxisme est ainsi une introduction à la critique marxiste de l'urbanisme : articulant une approche de la ville qui insiste sur sa centralité quant au développement du capitalisme à une autre qui la pense comme lieu par excellence des révolutions et mouvements sociaux, le livre propose une traversée de ce que la tradition marxienne a pu défendre comme conception de la condition urbaine. Un véritable « conte marxiste de la ville », en quelque sorte. De Manchester à Los Angeles, de Paris ou Berlin à New York et Londres, c'est bien d'un même phénomène qu'il s'agit de rendre compte : celui de l'espace de la métropole comme champ de bataille opposant les logiques de la domination à celles de l'émancipation.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Andy Merrifield

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