Collection(s) : L'Aube noire
Paru le 06/06/2013 | Broché 301 pages
roman traduit du danois par Nils C. Ahl
«L'humour grinçant n'égratigne pas la tradition d'une série noire digne de la littérature comme on l'aime», écrivait Jean-Luc Doin dans Télérama lors de la parution de Minuit à Copenhague. Ici, «tout commença par la sonnerie du téléphone, qui me réveilla. "Allô ?" Une entame pas vraiment géniale, ni particulièrement originale. Mais on raconte que c'est Edison lui-même qui l'a prononcée pour la première fois : à tout prendre, je suis donc les meilleures traces qui soient.»
Triste et seul, un journaliste noie sa mélancolie dans la musique, la fumette et le whisky. Mais un coup de téléphone mystérieux l'empêche soudain de tourner en rond : deux nuits d'amour, quelques balades à l'aube et six cadavres plus loin, le journaliste s'est fait pote avec le commissaire Ehlers - et ce un peu malgré eux ! Un polar très noir et terriblement efficace...
Dan Turèll né en 1946 et mort en 1993, reste le meilleur interprète de la mélancolie de Copenhague. Un écrivain du «blues» - qu'il s'agisse de l'âme ou de la musique. L'Aube a déjà publié dans la même série, qui comprend treize titres au total, Meurtre à l'heure de pointe et Minuit à Copenhague.