Collection(s) : Mouvement social et laïcité
Paru le 17/07/2020 | Broché 203 pages
Tout public
avec Gérard da Silva | préfaces de Josiane Blondel, Yann Perrotte, Hervé Quillet, Frédéric Blanc
Militant de la justice sociale et de la liberté
Mémoires
« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front »
Les Mémoires de Louis Blanc, ouvrier métallurgiste, luttant pour le même dessein de justice sociale et de liberté depuis 75 ans, est une manifestation vivante de ces vers de Victor Hugo.
Présent à la Libération de Limoges, en 1944, au côté de son père, résistant socialiste, Louis Blanc, engagé au Parti socialiste, est militant syndicaliste à la CGT et, dès 1946, partisan d'une confédération débarrassée de la tutelle communiste : ce sera la CGT-FO, en 1947, dont il est toujours membre.
À ce titre, il est négociateur et signataire de l'accord Renault du 15 septembre 1955, lequel comporte, et c'est une première, une troisième semaine de congés payés. Par les liens qu'il entretient avec le Parti socialiste, dont Albert Gazier, cet accord devient historique, car généralisé à tous les travailleurs sous la forme d'une loi, en 1956. La même année, il manifeste en fraternité avec le peuple hongrois sous la botte soviétique et subit une agression stalinienne, à Paris, dont il souffre toujours des séquelles physiques.
Travaillant au Commissariat à l'Energie Atomique, il mène campagne pour une Charte du Nucléaire et une plus grande protection, à commencer par celle des personnels, dépourvus de convention collective : combat toujours actuel. Reconstructeur de la Fédération de la Chimie FO, il oeuvre pour l'élection au secrétariat général de FO de son ami, Marc Blondel. Il milite à la Ligue des Droits de l'Homme pour l'égalité des droits en faveur des sans-papiers.
Ces Mémoires ouvrières sont celles de la Liberté et de la Justice constamment réunies, dans le désintéressement le plus complet, tout au long d'une vie. Elles donnent à comprendre notre temps, et au-delà, tant elles montrent que s'engager pour un idéal fraternel, dans l'égalité, est le sel même de l'existence : lutter, rester soi-même.
Une vie militante exemplaire, une (auto-)biographie indispensable.
Louis Blanc, né à Brassac en 1929, il est ouvrier métallurgiste et militant syndicaliste.
Gérard da Silva, titulaire de deux doctorats, est militant syndicaliste depuis 1974. Il a publié plusieurs biographies à L'Harmattan, dont Léon Jouhaux (2014) et Georges Buisson, Père de la Sécurité sociale (2016).
