Paru le 02/09/1999 | Broché 285 pages
Tout public
Depuis un millénaire, les efforts consacrés à la lutte contre les épidémies se sont insérés dans l'histoire de l'humanité. Lèpre, peste, choléra, variole, tuberculose, rage, paludisme, syphilis ou sida : avant même que la science n'élabore les moyens d'éradiquer le fléau, la collectivité réagit, afin, croit-elle, de s'en protéger.
Des moyenâgeuses séances de flagellation où les pèlerins imploraient le pardon de Dieu aux tentatives de mise au ban des sidéens en passant par la morbide utilisation romanesque des tuberculeux, Pierre Miquel analyse cette réponse culturelle, morale, urbaine ou sociale qui, plus que les guerres, a bouleversé l'état du monde.
Mille ans de malheur, certes, mais aussi d'efforts jamais démentis : malgré l'obscurantisme et l'incrédulité, les médecins et chercheurs s'escriment depuis des siècles - souvent avec succès - à libérer leurs contemporains des plaies qui les affectent. Et, même s'ils savent bien qu'une épidémie chasse l'autre, ils refusent de faillir à l'espoir.
Pierre Miquel, professeur à la Sorbonne, historien et romancier, nous entraîne ici dans une épopée magnifique et terrible : l'éternel combat des hommes, chaque fois victorieux mais toujours à renouveler, contre les maux inattendus qui mettent leur vie en péril.