Mille jours de la vie d'un déporté qui a eu de la chance

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 154 pages
Poids : 205 g
Dimensions : 14cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7481-6996-6
EAN : 9782748169966

Mille jours de la vie d'un déporté qui a eu de la chance

de

chez le Manuscrit-www.manuscrit.com

Collection(s) : Témoignages de la Shoah

Paru le | Broché 154 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

Mille jours de la vie d'un déporté qui a eu de la chance

Les survivants de la déportation attribuent souvent à la chance les circonstances dans lesquelles ils échappèrent à une mort certaine. Ils évoquent également l'aléatoire et l'arbitraire qui régnaient dans le système concentrationnaire nazi. Théodore Woda met la chance au coeur de son témoignage car il démontre que, bien que la destruction de tous les Juifs ait été programmée par le IIIe Reich allemand, la chambre à gaz ou la mort lente par la faim et/ou les mauvais traitements n'a pas toujours été la fin du parcours du déporté juif.

On ne peut pas dire que la bonne fortune l'ait protégé lorsque la Gestapo, lors d'un contrôle, l'arrête au seul motif d'être Juif, puis le déporte du camp de Drancy par le convoi n° 33. Sa « chance », toute relative donc, intervient lorsque le train qui l'amène au camp d'extermination d'Auschwitz fait halte à la gare d'Opole où il est sélectionné avec d'autres pour le travail forcé. Cette « chance » ne l'empêchera pas, durant les trente-deux mois passés en Silésie dans trois camps de travaux forcés et deux camps de concentration, de connaître la faim, les coups, l'absence d'hygiène et les humiliations. Mais il est juste, ainsi qu'il le relate avec sobriété et probité, qu'il a la « chance » de travailler dans des ateliers, de connaître l'allemand et d'être débrouillard. En effet, grâce à cela, il parvient à trouver des compléments alimentaires mais aussi à rompre l'isolement d'avec sa famille et même à recevoir des colis grâce à des requis du Service de travail obligatoire (STO) français.

En somme, sa « chance » tient dans le fait d'être revenu vivant de la tourmente qui a emporté sa mère, deux de ses frères, une de ses soeurs, son oncle et sa tante.

Son témoignage est inédit.