Collection(s) : Ciels du monde
Paru le 09/05/2001 | Broché 140 pages
Tout public
Pendant 15 ans, de 1986 à 2001, la station spatiale russe Mir a permis d'assurer une présence quasi permanente de l'homme dans l'espace, ce qui n'avait jamais été fait précédemment. Elle a donc constitué une étape importante dans l'exploration spatiale commencée en 1957 avec Spoutnik. Elle a ouvert la porte à des voyages plus ambitieux dont la prochaine étape sera sans doute Mars, destination tant convoitée. Mir, c'est aussi un symbole. Née en pleine Guerre Froide où elle constituait un élément de suprématie de l'Union soviétique sur les Etats-Unis, elle est devenue progressivement un exemple de coopération mondiale. Pas moins de 12 pays y ont envoyé des spationautes. Plus de 20 000 expériences scientifiques y ont été réalisées. Certes, des incidents majeurs frôlant parfois la catastrophe sont intervenus à bord, mais à chaque fois maîtrisés. Ce qui renforça d'ailleurs la capacité de l'homme à pouvoir travailler dans l'espace. Indéniablement, Mir a été le trait d'union entre les balbutiements antérieurs de l'homme dans l'espace et la Station Spatiale Internationale (ISS) qui devrait le voir prendre définitivement possession de son nouveau domaine.
Jacques Villain est directeur en charge du Rayonnement International du groupe aéronautique et spatial Snecma. Il est membre de l'Académie Nationale de l'Air et de l'Espace (ANAE), de l'Académie Internationale d'Astronautique (IAA), de l'American Institute of Aeronautics and Astronautics (AIAA) et vice-président de l'Institut Français d'Histoire de l'Espace (IFHE). Il est aussi historien de l'espace et, à ce titre, auteur de plusieurs ouvrages relatifs à l'espace et son histoire dont La Force de Dissuasion Française, Genèse et Evolution (Larivière, 1987) ; L'aventure millénaire des fusées (Presse Pocket / Cité des sciences et de l'industrie, 1993) ; Baïkonour, la porte des étoiles (Armand Colin / SEP, 1994) ; A la conquête de la Lune (Larousse / SEP, 1998).