Mires, physiciens, barbiers et charlatans : les marges de la médecine de l'Antiquité au XVIe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 178 pages
Poids : 290 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782878252774

Mires, physiciens, barbiers et charlatans

les marges de la médecine de l'Antiquité au XVIe siècle

chez Guéniot

Collection(s) : Hommes et textes en Champagne

Paru le | Broché 178 pages

Public motivé

22.90 Indisponible

Quatrième de couverture

Mires, physiciens, barbiers et charlatans propose au lecteur, universitaire, médecin ou curieux de l'histoire des connaissances médicales, un ensemble d'études autour de la médecine depuis l'Antiquité jusqu'au début du XVIe siècle. Le bon médecin est rare, et ce depuis l'Antiquité. Il semble pourtant évident que le reconnaître facilement soit vital pour le patient. Partant de ce constat, les auteurs de cet ouvrage ont tenté de montrer comment, depuis les Grecs de l'époque d'Hippocrate jusqu'aux habitants du Mexique du XVIe siècle, ont été éprouvés des critères pour distinguer les soignants. Si l'absence de formation officielle durant l'Antiquité empêche la discrimination légale entre les médecins reconnus et les guérisseurs ou charlatans, le Moyen Âge n'offre finalement et de manière paradoxale, pas tellement plus de garanties. Certes, forts de leur enseignement «scientifique», les membres de la Faculté pourchassent férocement les physici perfidi et autres barbiers aux pratiques désormais jugées irrégulières. Pourtant les accusations reposent souvent sur des calomnies, les rumeurs se multiplient et les règlements de comptes entre confrères ne manquent pas, surtout dans le voisinage des puissants. Mais la criminalisation de l'échec médical a pour corollaire la reconnaissance de la responsabilité professionnelle du médecin et si les confrères se montrent souvent moins tolérants que les patients envers les marges de la médecine, ces derniers font parfois preuve de plus de bon sens pour identifier le soignant compétent : le «bon médecin» se reconnaît finalement à ses succès thérapeutiques et il semble que ceux-ci soient plus nombreux parmi les praticiens qui allient une formation solide (épistèmè) à un pragmatisme de bon aloi (technè).

La situation a-t-elle tellement changé, en ces premières années du XXIe siècle ?