Collection(s) : Recherches
Paru le 07/08/2013 | Broché 215 pages
Public motivé
Mise en forme des savoirs à la renaissance
La mise en forme des objets de savoir procède de multiples facteurs : habitudes et cadrages disciplinaires, normes rhétoriques et esthétiques, contraintes d'ordre technique et économique, ou encore procédures éditoriales.
Issu des réflexions croisées d'un groupe d'auteurs, cet ouvrage observe sur des cas très divers (de la mise au point d'un type de manuel mathématique ou d'une collection de cartes à l'émergence de « l'être microscopique ») la combinaison de tous ces facteurs et leur rôle dans l'élaboration de la connaissance et sa transmission à différents publics. Il observe notamment comment les contraintes et les effets de la mise en forme jouent à la fois dans le sens de la conservation et de l'innovation.
Centré sur la Renaissance et le début du XVIIIe siècle, période à laquelle s'est posée avec acuité la question de la mise en forme de savoirs expérimentaux ou spéculatifs, cet ouvrage pluridisciplinaire s'adresse aux historiens des sciences, aux historiens du livre et à tous ceux qui s'intéressent au rôle de la médiatisation dans l'évolution des cultures.
Isabelle Pantin est professeur à l'École normale supérieure, membre de l'Institut d'histoire moderne et contemporaine (IHMC) et associée au programme « Diagrams, Figures and the Transformation of Astronomy, 1450-1650 » de l'université de Cambridge.
Gérald Péoux, docteur en physique, est maître de conférences à l'université Paris-Ouest
Nanterre-La Défense et chercheur associé à l'IHMC.
Tous deux, ils pilotent le « Groupe d'Études Doctorales sur les Savoirs à la Renaissance »
(ENS, IHMC).