Mon combat pour sauver Raïf Badawi

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 278 pages
Poids : 382 g
Dimensions : 14cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8098-1886-4
EAN : 9782809818864

Mon combat pour sauver Raïf Badawi

de

chez Archipel

Paru le | Broché 278 pages

Tout public

20.00 Indisponible

avec Andrea C. Hoffmann | préface d'Evelyne Abitbol | traduit de l'allemand par Marianne Dautrey


Quatrième de couverture

Djeddah, 9 janvier 2015. Raïf Badawi, 30 ans, est conduit menotté sur l'esplanade de la mosquée pour y recevoir cinquante coups de fouet. Sa peine en prévoit mille, assortis de dix années de prison, pour apostasie et insulte à l'islam. Deux jours après l'attentat de Charlie Hebdo, le spectacle de cette flagellation suscite l'indignation internationale. Et force le régime saoudien à surseoir à l'exécution du châtiment. Mais Raïf Badawi reste à la merci de ses juges.

Son crime ? Avoir prôné sur Free Saudi Liberals, le blog qu'il animait, la libéralisation du royaume. Il y défendait la liberté d'opinion, de culte et d'expression, mais aussi les droits des femmes. Autant de revendications inacceptables pour Riyad.

Ensaf Haidar, son épouse, lutte sans relâche pour obtenir sa libération. Ce livre, son témoignage, est le récit d'une histoire d'amour et de combat. Elle y montre une société muselée par la peur, mais aussi les réseaux clandestins qui font vivre l'espoir de la jeunesse. Et révèle le rôle du père de Raïf, qui a tout fait pour favoriser la condamnation de son fils. Lequel, demain, pourrait être exécuté en place publique. Ou recevoir le prix Nobel de la Paix.

Biographie

Ensaf Haidar est née à Jizan, en Arabie Saoudite. En 2002, elle épouse Raïf Badawi contre la volonté de sa famille. Face aux menaces, en 2012, son mari lui demande de fuir son pays avec leurs trois enfants, pour s'installer d'abord au Caire, puis au Liban, avant de trouver l'asile politique à Sherbrooke, au Québec. Elle a reçu le prix Sakharov des droits de l'homme décerné à son mari par le Parlement européen en décembre 2015, ainsi que le premier prix Voltaire de l'Union internationale des éditeurs en avril 2016. Elle est présidente et cofondatrice de la Fondation Raïf Badawi pour la liberté (FRBL).