Collection(s) : Encres de vie
Paru le 05/09/2016 | Broché 225 pages
Tout public
préface de Christophe Dejours | avant-propos Olivier Faron
Encres de vie
Petit garçon, Henri Ostrowiecki échappe de peu à la mort lors de la rafle du Vel' d'Hiv' le 16 juillet 1942. Après l'assassinat de ses parents à Auschwitz, son refus de l'école le conduit à devenir ajusteur. Dès son entrée dans la vie active, il entreprend ses premiers cours du soir et passe le brevet professionnel, puis s'inscrit au Conservatoire National des Arts et Métiers. Le CNAM deviendra son fidèle compagnon. C'est cet itinéraire qu'il nous dévoile.
« De facto le CNAM, écrit Christophe Dejours dans sa préface, a pendant une bonne partie du XXe siècle formé une anti-élite qui a rendu d'immenses services aux différentes activités industrielles du pays. Modestes, doués d'une capacité de travail hors du commun, loyaux, endurants, c'étaient des ingénieurs de production extrêmement compétents. »
Lire ce livre, c'est aussi l'occasion de méditer sur le travail et son évolution devenue avant tout gestionnaire.
Ancien ajusteur, puis technicien dans un laboratoire de recherche de l'Université, Henri Ostrowiecki est devenu Ingénieur CNAM en métallurgie. Il a été Chargé de mission au ministère de la Recherche et de la Technologie pour la diffusion de la culture scientifique et technique. Son premier livre : La demi-douce (Les Éditions du Rosier, 2011).