Paru le 14/02/2001 | Broché 220 pages
1er août 1914. Charles et le frère de sa femme. Aurore, sont envoyés au front en Alsace. A l'arrière, en Bretagne, son jeune fils attend son retour. L'enfant et sa mère font tout ce qu'ils peuvent pour surmonter leur angoisse et passer le temps. Mais les tentations sont grandes et les parents d'Aurore s'inquiètent ; au front, les événements se précipitent, et bientôt un terrible mystère risque de se faire jour. Le garçon lit en cachette les lettres de son père qui lui dévoilent le quotidien du Poilu, l'horreur de la guerre, mais aussi le sel de la vie et le secret du bonheur.
<<Plus petit, j'avais naïvement cru que la terre était belle. Les champs, les fleurs, les jardins, mon père disait que c'était la beauté de Dieu. Désormais je savais que c'était un mensonge. Toute la beauté vient de notre coeur, tant que ce coeur est plein de joie. Le jour où cette joie s'envole, la terre n'est plus qu'un cimetière.
Mon père ne m'a jamais menti. Lui non plus ne savait pas.>>
Dans un style sobre et juste, voici un émouvant hymne à l'amour et à ces petites choses de l'existence où brillent le regard de Dieu et le destin de l'homme.
Olivier Larizza, 25 ans, est né à Thionville en Moselle. Spécialiste de littérature, il enseigne depuis 1997 à Strasbourg. Il est l'auteur de nouvelles et d'un premier roman remarqué, Les Nénuphars de Belgrade (La Nuée Bleue/DNA, 1999).
