Paru le 15/06/2021 | Broché 508 pages
Tout public
sous la direction de , David Lefrançois
Édition augmentée et mise à jour Postface de Micheline Dumont Amateur·rice·s de Civilization VI, de jeux de rôles «grandeur nature», de La trilogie berlinoise, du Trône de fer, de l’œuvre de Tolkien ou de Satrapi ; chroniques enflammant la médiasphère à propos de productions culturelles évoquant des évènements ou phénomènes advenus ou rémanents (Assassin’s Creed Unity, SLĀV et Kanata, Autant en emporte le vent); tribuns opposant des argumentaires irréconciliables quant à la décolonisation et la réconciliation, à ce qui doit être commémoré (ou déboulonné) ou à l’élimination de la brutalité policière et du racisme: chaque jour, de multiples discours et pratiques sur l’histoire propagés par divers médias meublent le quotidien de dizaines de millions de personnes. Cette popularité met en relief l’importance de réfléchir à l’usage en classe des œuvres ne provenant ni du monde savant ni du monde scolaire pour que les élèves deviennent plus autonomes, avertis, critiques. Les auteurs et autrices de cet ouvrage explorent les usages scolaires possibles et souhaitables de l’histoire profane ou publique pour faire apprendre l’histoire aux élèves.
Marc-André Éthier est professeur de didactique à l’Université de Montréal. Il est membre du Groupe de recherche sur l’éducation à la citoyenneté et l’enseignement de l’histoire (GRECEH) et du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE).