Collection(s) : Littératures
Paru le 20/04/2016 | Broché 182 pages
«On pourrait soutenir qu'un pays étranger est comme un personnage qui vous pose une question à laquelle on ne peut répondre qu'après l'avoir quitté. Si c'est la question de son identité, je ne sais quoi dire, à part constater que la Corée est double, "splendide et trouble" comme l'Inde de Mallarmé. Pendant mon séjour, j'en ai parcouru la géographie méridionale, balbutié la langue, j'ai rencontré ses habitants, j'y ai enseigné.»
Douze chroniques alertes par François Laut, écrivain-voyageur, biographe de Nicolas Bouvier et éditeur de «Impressions papier hanji» à l'Atelier des Cahiers.
François Laut publie depuis vingt ans des fictions dont l'un des caractères est leur relation à l'étranger, voire à l'étrange, c'est-à-dire à l'Autre et au dépaysement en ce qu'il permet de renouveler la lecture du monde. Ces territoires, et notamment leurs grandes métropoles, se trouvent en Amérique latine et surtout en Asie (Japon, Chine, Corée) où il a vécu une dizaine d'années. Sa rencontre et sa complicité avec Nicolas Bouvier dès son premier livre (Aï l'amour, impressions japonaises, Le Serpent à plumes, 1994) devaient aboutir en 2008 à la biographie du grand écrivain genevois (Nicolas Bouvier, l'oeil qui écrit, Payot) son septième livre, puis à l'édition de ses inédits.
Mais ses curiosités le portent aussi au plus proche de nous, dans de brefs romans sur la France, son histoire récente, ainsi qu'aux livres d'artistes (avec le photographe Lin Delpierre) et à la peinture, puisqu'il travaille actuellement sur Gustave Courbet.
