Montaudran : dans les ateliers des pionniers

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 381 pages
Poids : 570 g
Dimensions : 15cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86266-498-9
EAN : 9782862664989

Montaudran

dans les ateliers des pionniers

de

chez Loubatières

Paru le | Broché 381 pages

Tout public

23.40 Indisponible

Quatrième de couverture

Le 1er janvier 1946, Maurice Berlan entre chez Air France à Montaudran. Il a 27 ans, une famille, une formation en mécanique avion. Le quotidien de Montaudran développe en lui ses qualités humaines autant que professionnelles. Il enseigne aux plus jeunes que lui, il a conscience de s'inscrire dans une lignée. Celle des fondateurs de la Ligne, qui continue après eux.

Il écrit : «C'est dans l'oeuvre commune du travail quotidien et dans la camaraderie que naîtra la confiance ; c'est ainsi que, progressivement, des pans d'histoire vont s'éclairer et me donner à penser que tous ces compagnons de travail ont été acteurs ou témoins d'une grande aventure, parfois les deux à la fois.»

Dans les années 1950, toujours soucieux de mettre en accord ses actes avec ses idées, il s'engage. Très vite devenu secrétaire général de la section CGT de Montaudran, il oeuvre pour le progrès des conditions de travail. Parallèlement, il participe activement aux commissions du Comité d'établissement. L'heure de la retraite venue, il n'abandonne pas ses convictions ni ses camarades. C'est ainsi que «parcourant la région ou exploitant mes propres archives, je n'ai eu de cesse de retrouver l'histoire de Montaudran. J'ai rencontré parfois des êtres vivant comme des ascètes, hors du monde, hors du temps, comme si celui-ci s'était arrêté à la limite de leurs exploits, doués d'une fabuleuse mémoire. Je les ai écoutés, j'ai enregistré leurs récits, hésitant d'abord puis s'écoulant comme un fleuve ininterrompu. Assurés du regard bienveillant des portraits d'un Saint-Exupéry, Guillaumet, Daurat, avec lesquels ils avaient souvent partagé les risques, rarement la gloire, leur narration laissait apparaître une certaine frustration en même temps qu'un appel à la réhabilitation.»

Maurice Berlan nous offre aujourd'hui le fruit de son travail ; il redonne la lumière à ceux qui, jusqu'alors, étaient restés dans l'ombre des «grands». Ces «modestes» dont Jean Mermoz disait : «Sans ces hommes, les mains dans le cambouis, la Ligne n'aurait jamais existé.»

C'est un point de vue inédit que l'on découvrira au fil de ces pages, celui de ceux qui ont oeuvré quotidiennement dans Les Ateliers des Pionniers.