Montbonnot Saint-Martin

Quatrième de couverture

Les états de conservation des archives des villages de France sont très divers (monographies non conservées ou perdues, dispersion dans les fonds, sujet en friche), mais parfois aussi, et c'est le cas ici, inventaire très détaillé, étude précise réalisée sur le sujet par Georges Sailler, curé de la paroisse de Montbonnot-Saint-Martin de 1973 à nos jours. Ce dernier a réalisé un travail patient et passionnant qui peut s'apparenter à celui d'un chercheur. Resté manuscrit, le travail de cet érudit aurait sans doute fini au fond d'un placard ; alors l'idée d'une édition est venue naturellement.

Montbonnot-Saint-Martin, pourquoi ce nom ? Un site, une éminence, pour désigner le « burg », lieu fortifié. Mons Bonaldi - Mons Bonodi - Mons Bonoudi : tels sont les termes les plus employés pour désigner, en latin, ce village du XII^e au XV^e siècle. Si le premier mot désigne bien cette éminence rocheuse qui surplombe l'Isère, le deuxième reste une énigme. Plusieurs hypothèses sont avancées : le mot serait d'origine ligure et signifierait lieu habité, ce qui donnerait à ce village un caractère très ancien, l'occupation ligure remontant au moins au V^e siècle avant J.-C. Une autre hypothèse, plus intéressante, nous ramènerait à une période plus récente. Bonoaldus ou Bonaldus (Bonoaldi - Bonoudi) d'où viendrait le mot de Bonnot qui serait tout simplement le nom du propriétaire du grand domaine sur lequel était implanté le château fort protecteur...

Biographie

Le Père Georges Sailler, diplômé en lettres classiques a enseigné pendant 24 ans l'histoire à l'école du Rondeau Montfleury de Corenc, Isère, école dont il a assuré la direction de 1963 à 1971 avant d'être nommé curé de la paroisse de Montbonnot-Saint-Martin en 1973.

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