Rayon Archéologie historique et épigraphie
Mourir à Dougga : recueil des inscriptions funéraires

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 734 pages
Poids : 800 g
Dimensions : 23cm X 29cm
EAN : 9782910023324

Mourir à Dougga

recueil des inscriptions funéraires

Chez Ausonius

Collection(s) | Mémoires
Paru le
Relié sous jaquette 734 pages
édition Ministère de la culture (Tunisie), Institut national du patrimoine (INP) ; Ausonius (CNRS-UMR 5607)
Doctorat

Quatrième de couverture

Mourir à Dougga, Recueil des inscriptions funéraires, se place dans la perspective d'un vaste programme de réhabilitation et de promotion d'un des sites archéologiques les plus prestigieux de la Tunisie, déterminé en 1991, quand le Chef de l'État tunisien décida de créer ici un parc archéologique. L'inventaire et la publication du corpus des inscriptions n'est donc qu'un des chapitres d'une entreprise qui concerne l'ensemble du patrimoine archéologique de l'antique Thugga.

Le corpus des épitaphes est un des plus riches - sinon le plus riche - de l'Afrique romaine par le nombre des textes. Il regroupe plus des trois quarts des textes latins de la cité, c'est-à-dire de la communauté qui, sous l'Empire romain, réunissait l'agglomération urbaine et son territoire nourricier. L'intérêt documentaire de ce recueil vient avant tout du nombre des inscriptions, 1617 au total; cet effectif est suffisant pour qu'on puisse le considérer comme le reflet de la société d'une des nombreuses cités de la province sous l'Empire romain. A peu d'exceptions près, le libellé des textes est d'une grande similitude, traduisant l'égalité de tous devant la mort, quelle que fût leur place dans la hiérarchie sociale. Cependant un tel corpus permet d'apprendre à connaître les individus, même à travers les données très réduites des épitaphes. En outre, surtout, l'analyse et la mise en série des supports des textes, celles des âges, de la dénomination et de l'onomastique de centaines de défunts fournissent des matériaux pour l'étude d'une communauté provinciale.


M ourir à Dougga, Recueil des inscriptions funéraires takes place into a large program about the rehabilitation and the promotion of one of the most prestigious archeological site in Tunisia. This program was induced in 1991, when the Head of the Tunisian State decided to create a national archeological park, here, at Dougga. The inscription corpus inventory and publication is therefore only one of the chapters concerning the whole archeological patrimony of ancient Thugga.

The number of texts makes the epitaph corpus one of the richest - if not the richest - of Roman Africa. It gathers more than three quarters of the city Latin texts, in other words the community which, under the Roman Empire, combined the urban town and its nourishing territory. The total number of inscriptions, that is 1617, represents the first asset of such a collection. This size is sufficient to consider it as the reflection of the society of one of the numerous provincial cities of the Roman Empire. With a few exceptions, the wording terms are very similar and it conveys the equality of all in front of death, whatever was its position within the social hierarchy. Putting into series the text supports, the ages, the designation and the onomastic of hundreds of deceased provide invaluable material for the study of a provincial community.

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