Mouvements, n° 66. Printemps arabes : comprendre les révolutions en marche

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 159 pages
Poids : 260 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7071-6892-4
EAN : 9782707168924

Printemps arabes

comprendre les révolutions en marche

chez La Découverte

Serie : Mouvements. Vol 66

Paru le | Broché 159 pages

Public motivé

Revue
15.30 Indisponible

Quatrième de couverture

Mouvements des idées et des luttes

Immobile et despotique : telle était l'image séculaire du monde arabe qui continuait à dominer les représentations occidentales... jusqu'à ce « printemps » tunisien de l'hiver 2011. Le surgissement des peuples, pour prendre leur destin politique en main, a quelque peu brouillé les repères communément utilisés ici pour appréhender ce monde d'outre-Méditerranée. Peut-on alors tenter à chaud d'éclairer les ressorts de cette révolution tunisienne et du printemps des peuples arabes qu'elle semble avoir entraîné ? Ce pari est d'autant moins irréaliste que nombreux sont les chercheurs, d'un côté comme de l'autre de la Méditerranée, qui rejettent les grilles d'analyse culturalistes appréciées des médias, pour préférer une approche qui met en avant la complexité des réalités sociales. Encore fallait-il leur donner enfin la parole...

Dans le numéro 67 automne 2011

Du polar à l'écran, norme(s) et subversion(s)

Dès les années 1930, le polar s'illustre aux États-Unis comme vecteur symbolique de la critique sociale et comme moyen de résistance face à la domination, qu'il s'agisse de dénoncer la coercition des représentants de l'État : corrompus, racistes, intolérants, les forces du crime organisé ou la toute puissance du capitalisme montant. L'après-guerre d'Algérie marque en France le tournant vers le néo-polar. Aujourd'hui, la massification du genre à la télévision, si elle l'inscrit durablement dans le paysage culturel contemporain, n'est pas sans risques pour son contenu subversif. Instituant, entre parodies de faits divers horrifiques, scénarii gore de Sérial Killer et auto-mise en scène de flics experts et désabusés, de nouvelles normes pour le genre, laisse-t-elle encore une place artistique à l'auteur de polar, surtout lorsque la pression économique convertit l'écrivain en scénariste de télévision ?