Serie : Mystère à White-House. Vol 3
Paru le 25/04/2004 | Broché 256 pages
Après le roman Pitit Kolibri (voyage dans l'âme martiniquaise), Eldor et le Flamboyant Majik (série jeunesse) et Fleurs de Kanel (recueil de poésie), Marcel François Rapon nous interpelle dans une trilogie. Avec sa plume, il veut chanter le monde afin de ré-enchanter les grands enfants désillusionnés que nous sommes devenus.
"Foisonnement de mythes et de légendes, son écriture impressionniste à ses heures prend allure de conte fantastique et fait de l'alliance suprême du réalisme et du merveilleux, la substance même de son originalité."
(Extrait de la préface)
Sur l'île imaginaire de Colombacaëra, une femme défie une imposture. Est-ce Main Noire la "tellurique" invoquant l'Esprit des Anciens afin qu'hommes et femmes dansent la Kalenda sensuelle puis s'adonnent au Ladja (combats sans pitié)? Est-ce Anagani, une Boyé (prêtresse) amérindienne initiée par la vision prophétique d'un monde nouveau?...
Tandis que sur une partie de l'île, des Arawacaraïbes gardent jalousement leurs traditions, Hervé De Beaugar, descendant d'une lignée de colons anglais, trône dans une demeure coloniale au nom de White-House. Usant de diableries, il fait basculer son Habitation, où vivent plus de 269.000 gens, de l'an 1974 en l'an 1774 afin de rétablir l'esclavage des noirs. C'est aussi le drame de la reconnaissance d'un sourd nommé Beaunoir. Cinq jeunes nous interpelleront: Fidel le poète au destin tragique et glorieux incarnera l'art du Mawonaj (marronnage, résistance), Christophe, Hibiscus, Irma la Douce et Emmanuel entreprendront une quête initiatique pour dénouer les mystères de la Vie, de la Mort, de la Grâce et de l'Amour.
Dans "Mystère à White-House", Qui Vivra, Verra la rivière Abouléki dévaler les méandres d'une intrigue et conduire l'espoir jusqu'à l'océan de la Liberté où tout rêve peut éclore.
"... Peu à peu, au coeur d'une fraîche obscurité, elle se retrouva le corps enlacé par celui de Beaunoir duquel émanait un voluptueux parfum de jasmin, d'oranger et de vétiver. C'était bien là l'eau florale avec laquelle Beaunoir s'habillait les bras, le cou et le buste. La tendresse du parfum était telle que Main Noire sentit son propre esprit se détacher doucement de son corps..."
(Extrait du roman)
