N'autre école, n° 42. Questions de classe(s), n°4 : collectifs, offensifs, créatifs

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 63 pages
Poids : 194 g
Dimensions : 21cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-918059-93-6
EAN : 9782918059936

Questions de classe(s), n°4

collectifs, offensifs, créatifs

chez Libertalia

Serie : N'autre école. Vol 42

Paru le | Broché 63 pages

Tout public

Revue
5.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Le maître insurgé
Articles et éditoriaux. 1920 - 1939

« Il ne suffit plus de développer, d'améliorer, de réformer l'enseignement, il faut le... révolutionner. » (Célestin Freinet)

C'est d'abord dans les colonnes de la revue syndicale L'École émancipée puis dans celles de L'Éducateur prolétarien que Célestin Freine (1896-1966) a témoigné de ses engagements sociaux et éducatifs. Ses réalisations pédagogiques, au sein de l'institution scolaire publique, n'avaient pour lui de sens qu'adossées à la lutte des dominé-e-s pour renverser l'ordre établi.

On ne peut oeuvrer à une autre école sans se soucier de la marche du monde, sans s'attacher, dans et hors de la classe, à le transformer.

On ne peut lutter contre la montée du fascisme, les crises générées par le capitalisme, le développement de la misère et des guerres, en perpétuant, à travers ses pratiques quotidiennes, une pédagogie conservatrice, autoritaire et inégalitaire. Tel est l'héritage du pédagogue et du militant que fut Célestin Freinet dont on suit ici le cheminement et le mûrissement de la pensée.

À travers ce choix d'écrits publiés entre 1920 et 1939, se révèle l'actualité des combats d'un instituteur révolutionnaire qui voulait tout à la fois changer le monde et l'école.

L'école des réac-publicains,
la pédagogie noire du FN et des néo-conservateurs

« C'est, de fait, autour de la question de l'éducation que le sens de quelques mots, république, démocratie, égalité, société, a basculé. » (Jacques Rancière, La haine de la démocratie)

Dans le sillage de la Manif pour tous, de l'hypermédiatisation d'Éric Zemmour, de Natacha Polony et d'Alain Finkielkraut, de l'envolée du Front national, la question scolaire apparaît comme un terrain d'intervention privilégié de l'offensive réactionnaire. C'est probablement là que se lisent le mieux les succès de la contre-révolution culturelle et idéologique.Connaître l'histoire de cette « pédagogie noire », décrypter ses déclinaisons contemporaines pour en révéler les enjeux sociaux est une nécessité afin de ne pas laisser aux réac-publicains le monopole de la contestation d'un ordre scolaire injuste et déjà trop traditionaliste.