Paru le 12/09/2014 | Broché 109 pages
Tout public
Die augenfabrik
est une mise en dialogue de deux séries
du photographe N'Krumah Lawson Daku :
Flashin' Bamako et Homo Sapiens is not
for sale. Avec près d'une centaine
de photographies, cette « fabrique des
regards » crée une expérience de l'altérité,
artistique et émotionnelle, qui nous dévoile
avec simplicité que l'humain est une matière
sensible et précieuse. Les deux séries
présentées dans l'exposition sont
deux histoires picturales et adjacentes.
La première, Flashin' Bamako, est
une découverte de Bamako : le flot de la vie
bamakoise, ses inconnus dont l'objectif
du photographe croise la trajectoire,
la douceur de la tabaski, la rudesse de la vie
des travailleurs... La seconde, Homo Sapiens
is not for sale interroge : que voyez-vous
lorsque seul le visage existe, dans son
intégrité et sans artifices ? Que voyez-vous
lorsque sont préservées l'écriture de l'âge
dans la chair, la topographie du visage,
la lumière des regards ?
Le photographe
N'Krumah Lawson Daku est venu à la photographie en 2005, lors d'un voyage au Portugal.
Il a été exposé au Festival Matières Sensibles dont il est artiste résident depuis 2007, au Centre d'Art Contemporain Stimultania à Strasbourg en 2010, au Musée National du Mali lors des Rencontres de Bamako en 2011, au Centre d'Art Contemporain de Meymac lors de l'exposition Africa-Africa en 2012, à TouretTaxi par Bozar à Bruxelles et au Musée du Stade de France en 2013 avec notamment son travail sur la boxe féminine, Boxing Athenas.
Il travaille dès ses débuts pour l'industrie de la musique, ce qui lui donne l'occasion de photographier des têtes d'affiches telles que Femi Kuti, les Moriarty et Christine Salem, Rachid Taha, Bonga, Ray Lema, Boubacar Traoré, Black Bazar et d'autres encore.
Depuis 2009, des parutions régulières dans la presse, ponctuent son travail : Le Monde, Libération, Vibrations, Télérama... Il signe les photographies de Cesaria Evora dont il fut le portraitiste jusqu'en 2011, il réalise les portraits de Danyel Waro et produit les images du festival Africolor depuis 2010. Il partage aujourd'hui ses activités de photographe entre la France et la Suisse.
« Entre la contrainte de ce que l'on veut et la liberté que l'on attrape au moment de la prise de vue, là se passent les choses. »