Nanon et moi, le chevalier de Saint-George : roman historique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 326 pages
Poids : 450 g
Dimensions : 13cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-9532838-8-4
EAN : 9782953283884

Nanon et moi, le chevalier de Saint-George

roman historique

de

chez Dagan

Paru le | Broché 326 pages

17.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Pressé de rejoindre Versailles, Florent conduit Nanon.

Un événement important à ses yeux va se dérouler et il a réussi à convaincre Nanon de le suivre. Ils marchent là où quelques jours auparavant d'autres manifestants ont enlevé les canons du Châtelet et entraîné avec eux des familles de la noblesse. Autour d'eux, l'inévitable brouhaha des voix de protestation. Révolutionnaires, soldats, marchands ambulants, serviteurs prennent le même chemin ; c'est le sentier qui passe par l'île de la Cité et qui les conduit ensuite à traverser la Seine, à longer le quai des Orfèvres jusqu'au Pont-Neuf qu'ils empruntent pour repasser le fleuve, à traverser le jardin des Tuileries puis bifurquer place Saint-Louis.

Le coeur de Nanon est en proie à un vif émoi, et cet émoi témoigne de son état général. Les péripéties n'ont pas altéré ses beaux traits. Florent marche la tête haute et le port altier aux côtés de cette belle dame que le temps et les souffrances ne courbent pas. La jeune fille raflée au Sénégal n'a rien perdu de sa souple démarche.

Le tocsin du Beffroi de l'Hôtel de Ville retentit, des manifestants refluent sur la place des Grèves.

Florent m'a rapporté :

« Votre mère a fermé les yeux durant quelques secondes. Je ne l'ai jamais perdue de vue, je lui serrais la main. Nous avons rejoint le groupe de Maillard avec ses volontaires. Les femmes ont demandé à Nanon de marcher à leur tête, en tant que citoyenne de couleur. Ne désirant aucunement être un symbole, elle a refusé. Elles allaient à Versailles présenter une pétition à la nouvelle assemblée. »

Biographie

Originaire de la Guadeloupe comme son héroïne,  Jeanne Romana  a voulu rendre un vibrant hommage à la mère du célèbre Chevalier de Saint-George, l'Africaine oubliée par tous ceux qui ont tant admiré son fils.