Napoléon et l'Italie : Histoire militaire de l'Italie napoléonienne, 1805-1815

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 272 pages
Poids : 1855 g
Dimensions : 24cm X 33cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35250-291-3
EAN : 9782352502913

Napoléon et l'Italie

Histoire militaire de l'Italie napoléonienne, 1805-1815

de ,

chez Histoire et collections

Paru le | Relié 272 pages

Tout public

49.95 Indisponible

cartographie d'Antonin Collet


Quatrième de couverture

Napoléon et l'Italie

Histoire militaire de l'Italie napoléonienne, 1805-1815

Le fait le plus remarquable dans la carrière politique de Napoléon, c'est qu'il n'a jamais séparé, en sa pensée et dans son coeur la France de l'Italie. Au fronton de l'Arc de triomphe du carrousel, il y a gravé à la même hauteur les Armes de France et les Armes d'Italie. L'Empereur a toujours porté la décoration de la Couronne de Fer à côté de la légion d'honneur ; et jusqu'à Sainte Hélène, jusqu'à son dernier soupir, on pouvait voir, confondues sur sa poitrine le rouge de la Légion d'honneur de France et l'orange liseré de vert de la couronne d'Italie. L'Empereur montrait ainsi combien Mettemich avait tort lorsqu'on lui prêtait cette célèbre expression : « Italie n'est rien qu'une expression géographique ». Expression géographique peut être aux yeux des Autrichiens, mais pièce maîtresse dans la réécriture de l'Europe napoléonienne.

Les liens entre Napoléon et l'Italie restent trop souvent réduits à ses fulgurantes campagnes de 1796 et de 1800. Cette histoire d'amour, faite de moments de bonheur mais aussi de rancoeur, se poursuivit bien au-delà de Marengo. L'histoire de Napoléon et l'Italie de 1805 à 1815, c'est d'abord celle d'une absence. Napoléon ne revit que deux fois l'Italie en 10 ans (du 19 avril au 8 juillet 1805, puis du 21 novembre au 28 décembre 1807). Et pourtant, il n'y eut pas un seul jour sans que deux, trois ou quatre lettres ne partent par la poste ou le télégraphe (à partir de 1809), pour Milan, Rome ou Naples. Cette permanence dans la pensée impériale, illustrait la volonté de faire de l'Italie un état modèle « à la française ».

L'Italie, c'est le petit frère que l'on aide à grandir sous un regard sévère, permanent et vigilant mais aussi plein de tendresse.