Nauru, l'île dévastée : comment la civilisation capitaliste a anéanti le pays le plus riche du monde

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 154 pages
Poids : 158 g
Dimensions : 13cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7071-5816-1
EAN : 9782707158161

Nauru, l'île dévastée

comment la civilisation capitaliste a anéanti le pays le plus riche du monde

de

chez La Découverte

Collection(s) : Cahiers libres

Paru le | Broché 154 pages

Tout public

12.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Nauru, l'île dévastée

Comment la civilisation capitaliste a anéanti le pays le plus riche du monde

Connaissez-vous Nauru ? Cette île du Pacifique est la plus petite République de la planète, apparemment semblable à des dizaines d'autres. Elle fut même, dans les années 1970-1980, l'un des pays les plus riches du monde.

Aujourd'hui, Nauru est un État en ruine, une île littéralement dévastée. C'est le récit de cet incroyable effondrement qu'a entrepris Luc Folliet. Car tout commence à Nauru avec le phosphate, ce « cadeau de Dieu », dont l'exploitation démarre au début du XXe siècle. Lorsque les Nauruans conquièrent leur indépendance, en 1968, des centaines de millions de dollars tombent dans le portefeuille du nouvel État et de ses habitants, qui adoptent un mode de vie occidental et dépensent sans compter.

Au début des années 1990, le phosphate s'épuise. Alors, l'île se vend à qui bon lui semble. Des centaines de banques offshore choisissent de s'installer dans ce nouveau paradis fiscal. Mais rien n'y fait, Nauru devient l'un des États les plus pauvres au monde et loue sa terre à l'Australie voisine qui peut y « exporter » ses camps d'internement de réfugiés. On envisage même alors l'abandon de l'île et l'exil de ses habitants...

Désastre écologique, faillite économique, hyper-consumérisme, maladies chroniques : l'histoire de Nauru raconte aussi notre histoire. Elle montre comment le rêve de prospérité peut, en quelques années, virer au cauchemar.

Biographie

Luc Folliet est journaliste indépendant et documentariste.