Ne sont pas morts tous les sadiques

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 114 pages
Poids : 240 g
Dimensions : 154cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-908050-80-6
EAN : 9782908050806

Ne sont pas morts tous les sadiques

de

chez GayKitschCamp

Collection(s) : Cahiers GKC

Paru le | Broché 114 pages

Adultes

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Quatrième de couverture

Tendresses fatales. Dans les ruines d'une grande ville allemande bombardée, Johan, un jeune homme de 24 ans, crève de faim et de solitude. Il s'attache très vite à un adolescent de passage, William, qui l'amènera dans sa « forêt ». Là, William dirige une tanière où, secondé de sa femme, Edma, il livre à la prostitution sa soeur, Marlène et un garçon déguisée en fille, Georgie, qu'il terrorise ; le tout au son de l'accordéon joué par un enfant aveugle, Frantz. Bientôt lassé et surtout écoeuré, Johan, qui a dû s'y mettre aussi, mais rendu lucide par un visiteur, massacre ce beau petit monde et revient en ville.

Là, il profite de son poste d'« entraîneuse » dans un bar gay, « Le Bilboquet », pour étancher sa soif de sang parmi la clientèle nocturne et commence une carrière de serial killer. Il y est remarqué par un anarchiste activiste qui le conduit à perpétrer des attentats. Autre désillusion.

Une dernière et définitive visite au « Bilboquet » terminera en feu d'artifice cette succession trépidante de scènes d'horreurs et de tendresses fatales.

C'était hier. C'est encore aujourd'hui.

Le roman noir le plus (homo) érotique de Max Roussel, l'auteur du Festival des charognes (1949) :

[extrait] : « L'adolescent restait toujours agenouillé. À chacun de ses souffles, ses reins se cambraient, ses fesses remontaient plus ouvertes et ses cuisses, pleines comme celles d'une femme, éprouvaient leur souple élasticité.

La rougeur des flammes sur le corps poli comme un marbre faisait mieux ressortir les jeux resplendissants des muscles fins et allongés.

Jamais encore il n'avait vu un corps d'adolescent d'une blancheur aussi laiteuse.

Il dit simplement, malgré lui :

- Tu es très beau, William. »