Néogothique ! : fascination et réinterprétation du Moyen Age en Alsace (1880-1930)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 190 pages
Poids : 900 g
Dimensions : 21cm X 27cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-85923-073-9
EAN : 9782859230739

Néogothique !

fascination et réinterprétation du Moyen Age en Alsace (1880-1930)

chez Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg

Paru le | Broché 190 pages

Tout public

20.00 Indisponible

préfaces Alain Colas, Philippe Richert, Roland Ries


Quatrième de couverture

De la fin du 19e siècle au début des années 1930, un courant médiévaliste parcourt l'Europe. Cette référence à l'époque médiévale pourrait se définir par une projection dans la période contemporaine d'un ou de Moyen(s) Âge(s) idéalisés. En Alsace, comme ailleurs à cette époque, ce goût médiéval s'incarne par sa présence dans des objets visibles par tous (les grands monuments, les musées, les expositions nationales, les mises en scène de plein air), il est culturellement partagé (les chansons, les airs d'opéra) et économiquement assez accessible (l'artisanat d'imitation, les éditions à bon marché de contes, de légendes et de romans, les gravures, jusqu'aux collections de figurines et de timbres).

L'exposition Néogothique ! est consacrée à la manière dont à Strasbourg et en Alsace, le moyen Âge a inspiré les artistes et les savants : peintres, dessinateurs, graveurs, architectes, artisans d'art, universitaires et écrivains. Exemple emblématique de ce mouvement, le projet du château du Haut-Koenigsbourg est évoqué à travers les passions qu'il suscita.

Durant cette période, certains surent également s'appuyer sur ce courant médiévaliste pour développer une forme artistique propre à la région, s'inspirant à la fois des courants français et allemands pour former un groupe réunissant Charles Spindler, Joseph Sattler ou Léo Schnug. Outre ces aspects artistiques, la référence médiévale constitua également un enjeu politique et scientifique dont l'exposition se fait largement l'écho, en soulignant la concurrence entre méthodes ou entre écoles au sein de l'Université de Strasbourg ou en présentant des exemples de tentatives de justification d'un « retour » de l'Alsace au nouvel empire allemand.

Accompagnant l'inscription récente de la Neustadt à la liste du patrimoine mondial de l'humanité, l'exposition de la BNU apporte un éclairage complémentaire au projet Laboratoire d'Europe, Strasbourg, 1880-1930, porté par les Musées de la Ville de Strasbourg, l'Université de Strasbourg et le Service de l'Inventaire du patrimoine de la Région Grand Est.