Ni fiers, ni dominateurs

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 270 pages
Poids : 436 g
Dimensions : 15cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35417-033-2
EAN : 9782354170332

Ni fiers, ni dominateurs

de

chez Ed. du Moment

Collection(s) : Document

Paru le | Broché 270 pages

Tout public

19.95 Indisponible

Quatrième de couverture

Quand Roger Cukierman est élu à la tête du Crif en 2001, une vague d'actes antisémites déferle sur la France. Lui dont l'enfance est marquée par la Shoah se fait le porte-voix de la lutte contre ce fléau. Le pouvoir est alors partagé entre Jacques Chirac, président de la République, et le Premier ministre Lionel Jospin qu'il veut convaincre de la gravité de ces événements. Roger Cukierman doit alors concilier dialogue et action, écoute et persuasion. Il mobilise sa communauté le 7 avril 2002 : deux cent mille personnes défilent à Paris et dans les grandes villes de province. Des manifestations de rue aux bureaux feutrés du pouvoir, il raconte, dans un style direct et sans tabou, ses contacts et interventions au plus haut niveau. Il n'hésite d'ailleurs pas à critiquer la politique étrangère de la France qu'il juge trop sévère à l'égard d'Israël. Roger Cukierman se révèle un président de combat dont Chirac dira : «Celui-là quand il s'énerve, la fumée lui sort par les naseaux.» Dans ce livre, l'auteur restitue le contenu de ses conversations politiques les plus marquantes, éclairant d'une lumière nouvelle des personnalités comme Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, Lionel Jospin ou Olivier Besancenot.

C'est un homme de convictions et de responsabilité qui revient sur cette période très récente de notre histoire, conscient du travail accompli mais aussi lucide sur les maux qui continuent de ronger la société française.

Biographie

Roger Cukierman est né en 1936. Pendant la guerre il est caché dans un couvent à Nice, mais nombre des siens disparaissent à Treblinka. Il entre à 26 ans dans le groupe Edmond de Rothschild dont il deviendra le président. Après avoir quitté la banque, il est élu en 2001 à la présidence du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (Crif), poste qu'il occupera jusqu'en mai 2007.