Ni Parlement, ni syndicats : les conseils ouvriers ! : les communistes de gauche dans la Révolution allemande (1918-1922)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 323 pages
Poids : 324 g
Dimensions : 12cm X 20cm
Date de parution :
EAN : 9782913112193

Ni Parlement, ni syndicats

les conseils ouvriers !
les communistes de gauche dans la Révolution allemande (1918-1922)

chez les Nuits rouges

Paru le | Broché 323 pages

Public motivé

14.20 Indisponible

édition Denis Authier, Gilles Dauvé


Quatrième de couverture

«Anéantir la totalité de l'appareil d'Etat bourgeois, avec son armée, sa police, ses geôliers et ses juges, avec ses curés et ses bureaucrates, voilà la première tâche de la révolution prolétarienne.» Ce programme net sans ambages était celui du Parti communiste ouvrier d'Allemagne (KAID), en ces années agitées, de 1918 à 1923, où l'on put croire que ce pays allait suivre l'exemple russe de 1917 et assurer ainsi le triomphe de la révolution mondiale. Ses militants, qualifié de «gauchistes» par Lénine, avaient leurs conceptions propres (antiparlementaristes et antisyndicalistes) qui les séparaient tant des bolchéviks autoritaires que des spartakistes indécis, et, plus tard, de la direction du PC officiel, bien vite inféodée à Moscou.

Biographie

Les auteurs des textes et discours ici reproduits sont pour la plupart tombés dans l'oubli. A l'exception peut-être du psychologue Otto Rühle; des futurs «nationaux bolchéviks» Laufenberg et Wolffheim, dirigeants de la révolution de 1918 à Hambourg; du poète hollandais Hermann Gorter; de l'astronome, théoricien des conseils ouvriers, Anton Pannekoek; ou enfin de Franz Pfemfert, directeur du journal expressionniste Die Aktion.