
Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 235 pages
Poids : 324 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-36266-434-2
EAN : 9782362664342
Nos corps jugés
Les libraires en parlent
A travers l'histoire de son héroïne - Myriam - C. Cuenca met en lumière les combats juridiques des années 80 sur la question du viol et du corps des femmes. En 1978 se tient le "procès d'Aix" aussi appelé le "procès du viol" par l'avocate Gisèle Halimi. Son retentissement donnera le courage à Myriam de dénoncer son agresseur et de réclamer justice. En imbriquant la petite histoire dans la grande, l'autrice réussit à mettre en lumière une société patriarcale, la violence du "qu'en dira-t-on" ainsi que l'importance de la sororité, sans jamais sacrifier la force du roman ! Elle signe un texte dense, documenté, percutant !
Un roman fort et émouvant sur le combat de Gisèle Halimi que l'on perçoit à travers les yeux d'une jeune femme. Lecture essentielle pour tous et toutes, ados comme adultes !
Quatrième de couverture
Les héroïques
Les héros de l'ombre ont voix au chapitre
« Ayant écrit plusieurs textes en lien avec les droits des femmes dans l'Histoire, je connaissais Gisèle Halimi, avocate engagée dans la défense et la conquête de ces mêmes droits. Mais c'est en visionnant un documentaire sur son rôle lors du procès d'Aix de 1978, où elle défendit deux victimes de viol, que j'ai saisi toutes les implications de son combat : changer la loi et faire reconnaître le viol, alors simple délit, comme un crime, afin que les auteurs de viols soient jugés par le jury populaire d'une cour d'assises. À travers le parcours de Myriam, mon héroïne, j'ai voulu évoquer cette période porteuse d'espoir pour toutes les victimes de violences sexuelles. »
Catherine Cuenca
1978.
Myriam, 17 ans, est victime d'un viol. Traumatisée, craignant d'être enceinte, elle ne trouve de soutien ni dans sa famille, qui a peur du qu'en-dira-t-on, ni auprès de son amie Lili, enfermée dans une morale rétrograde. L'exemple d'une élève de sa classe, militante au Mouvement de Libération des Femmes et le retentissement du procès d'Aix, qualifié de « procès du viol » par Gisèle Halimi, va l'aider à porter plainte, aller en justice et faire entendre sa voix.